Millau. À Val Thorens, Lison Albouy perpétue la tradition familiale

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  • Lison Albouy, ici en veste rouge de l’ESF, partage sa passion pour la glisse avec "ses bons clients" devenus pour la plupart de "bons amis".
    Lison Albouy, ici en veste rouge de l’ESF, partage sa passion pour la glisse avec "ses bons clients" devenus pour la plupart de "bons amis". Reproduction Centre Presse - Reproduction Centre Presse
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Aurélien Delbouis

Monitrice esf dans la plus haute station de ski d’Europe, Lison Albouy a aussi à cœur de perpétuer avec le restaurant la Chaumière, l’histoire familiale entre Millau et la vallée de Belleville.

Pour Lison, Val Thorens c’est la maison ! Sa chaumière pour être précis, du nom du restaurant fondé par ses parents, Marie et Éric dans la station la plus haute d’Europe.

C’est là, aux pieds de la cime Caron et de la pointe du Bouchet qui culminent respectivement à 3200 et 3220 m (!) que la jeune femme a fait ses armes avant de prolonger l’aventure familiale.

"J’ai toujours passé l’hiver à Val Tho et l’été en Aveyron. Mais même si je suis née à Albertville, mon cœur est à Millau, confie la jeune femme, qui a d’abord fait des pistes réputées de la vallée de Belleville, son terrain de jeu. Un temps, elle a envisagé de se professionnaliser dans le ski. Un temps seulement.

"Arrive un âge où tu te diriges vers les métiers de la montagne, ou le haut niveau. Une année décisive durant laquelle, j’étais blessée. Et puis, il faut bien l’admettre par rapport à d’autres sports, le ski de haut niveau ne fait pas vraiment recette !"

Aujourd’hui prof de ski pour l’École de Ski française (ESF) Lison envisage de plus en plus sérieusement de reprendre la suite. Sa mère, Marie, étant toute disposée à lui passer la main. "Je connais bien les lieux et je dois admettre, le ski m’amuse moins qu’à mes débuts. Donc c’est effectivement dans les tuyaux."

Pour Lison, qui compte tout de même encore, donner quelques cours à ses "bons clients", la reconversion est proche. Un mélange d’excitation et de craintes tant les dernières années n’ont pas été tendres avec les professionnels de la restauration. "Entre le Brexit, le Covid, on a perdu pas mal de clientèle, mais les choses semblent rentrer dans l’ordre peu à peu."

Donc oui, complète la Millavoise de cœur, j’ai envie de poursuivre l’aventure familiale. Repaire gourmand bien connu des habitués, situé à un jet de pierre de La Maison, cette autre adresse aveyronnaise de la station tenue par Romain Bastide et Fabien Barrau, la Chaumière n’en a donc pas fini. Loin de là.

"Passé un temps, nous étions ouverts pour la saison estivale, qui court ici sur trois petites semaines. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais compte tenu des investissements et de la volonté de la municipalité de développer une offre "quatre saisons", nous réfléchissons nous aussi à l’été", présage la jeune femme qui compte bien, elle aussi, faire de ce décor de carte postale, un bureau à temps plein.

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