Villefranche-de-Rouergue : la gestion des chats errants se perfectionne

Avec un conseiller délégué à la condition animale au sein des élus de Villefranche-de-Rouergue, il n’est pas étonnant de voir que la question des chats errants dans la bastide est traitée avec un intérêt tout particulier. D’autant plus que les Villefranchois ont appuyé un projet du budget participatif pour créer des abris à chat dans le centre-ville. Lors du dernier conseil municipal, qui s’est déroulé ce jeudi 27 janvier à la salle de la Madeleine, les élus ont eu à délibérer sur l’approbation de la convention de stérilisation et d’identification des chats errants avec la Fondation 30 millions d’amis.

"C’est une opération qui est en cours depuis 2017 avec l’association Libres chats en Bastide mais qui dépasse maintenant les limites de la bastide, explique Jean-Marie Bugarel, le conseiller délégué à la condition animale. Depuis 2018, le partenariat avec la Fondation 30 millions d’amis est un soutien financier important qui permet de doubler les fonds engagés par la mairie pour la stérilisation des chats des rues. L’an dernier, nous avons capturé plus de 170 chats pour les identifier et les stériliser si nécessaire."

Un travail simplifié par les futurs abris

En 2022, la commune estime qu’une centaine de chats seront à stériliser. "C’est un effort très important qui a été fait en 2021. Je pense qu’il faudra encore plusieurs années pour stabiliser la situation en termes de naissances au printemps. Il faut montrer la complémentarité entre Libre chat en bastide et la future SPA."

Cet effort sera sans doute aidé par l’arrivée prochaine des abris pour chats dans la bastide. L’association Libres chats en Bastide, chargée de la stérilisation des chats errants, propose justement d’installer plusieurs abris dans des zones connues pour être fréquentées par les chats errants. Ces abris seraient dotés de supports de nourrissage intégrés, que la ville pourrait maintenir propres. Véronique Roux, élu de la minorité municipale, a justement fait valoir qu’il existe par endroits des supports pour nourrir ces chats. "En termes de salubrité, ce n’est pas normal, explique Jean-Marie Bugarel. Quand les cabanes se mettront en place, les chats pourront se nourrir d’une manière plus propre et responsable en comparaison de ce qui se fait de manière spontanée actuellement."

Pour rappel, les chats sont des animaux territoriaux et la présence de certains de ces félins évite que d’autres s’installent. Les déplacer ne ferait que permettre à d’autres chats de venir les remplacer. Les futurs abris devraient toutefois permettre de mieux suivre la population féline existante dans la bastide.