BANDES DESSINéES – LES COUPS DE CŒUR DE LA RÉDACTION

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Publié le
RICHAUD Guilhem

Menacé de mort depuis quinze ans par la mafia napolitaine à la suite d’une enquête qu’il a publiée en 2006, l’auteur italien est condamné à vivre reclus, loin de chez lui. Il raconte ce quotidien bien particulier en BD.

Les facéties du quotidien d’un couple et de son chien

Dans "Petits moments d’amour" et "Câlins", Catana Chetwynd dépeignait déjà les petits moments de la vie quotidienne du couple. En ce début d’année la dessinatrice et autrice américaine, au style très proche du cartoon, revient avec un nouvel ouvrage dans la même veine. "Amour et pyjamas", une nouvelle bande dessinée mettant en scène la vie quotidienne d’un couple à travers des gags à l’humour doux et réconfortant, directement inspirés de sa propre vie. On la retrouve donc une nouvelle fois dans cet ouvrage John, son compagnon, sa source d’inspiration quotidienne. C’est d’ailleurs lui qui a le premier suggéré cette série de bandes dessinées sur leur couple. Grâce à son idée, et à l’inspiration fournie par ses facéties au quotidien, Catana Chetwynd a pu éditer ces BD au succès international.

"Amour et Pyjamas", chez Monsieur Pop Corn, 12 €

Le lent burn-out qui s’installe

C’est un récit de fiction, mais dans lequel beaucoup pourraient retrouver une part de leur quotidien.

Aude Picault, habituée des interrogations sur le sens de la vie, puisqu’elle avait publié, en 2017, "Ideal standard", un roman graphique relatant les interrogations existentielles d’une trentenaire, elle récidive avec Amalia. Son personnage, au bord du burn-out s’occupe de sa fille de 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans. Dans l’entreprise où elle travaille, elle a perdu le sens de ce qu’elle fait. Alors elle fatigue, s’épuise et craque… Nul doute que ce nouveau livre devrait séduire la critique, comme le précédent, qui avait été plusieurs fois primé. D’ailleurs, Aude Picault sera mise à l’honneur au prochain festival d’Angoulême, qui va consacrer une exposition à ses dessins.

"Amalia", Chez Dargaud, 19,99 €.

Longtemps, Joseph Weismann s’est tu. Il ne voulait pas parler. Il n’osait pas. Et puis un jour, il a rencontré une grande femme : Simone Veil. Le genre de personne qui sait trouver les mots justes. Comme lui, elle a connu l’horreur. Alors forcément, quand elle lui a demandé de le raconter, pour que jamais l’histoire oublie, il a accepté. Joseph Weismann est un rescapé des camps. Enfant, il s’est fait rafler, à 11 ans, le 16 juillet 1942 et a été emmené par les gendarmes français, au Vél’d’Hiv. Il a ensuite été emmené dans un camp d’orphelins. Là, avec un autre enfant, Jo Kogan, il réussit l’impensable : s’enfuir. Ils ont monté un plan d’évasion en se glissant sous quinze mètres de barbelés. Une initiative qui leur a sauvé la vie, puisque leurs compagnons ont eux été envoyés à la mort. Convaincu par Simone Veil de ne jamais cesser de raconter cette histoire, il parcourt depuis inlassablement les lycées, participe à des conférences et a contribué à de nombreux documentaires. Cette fois, c’est avec Arnaud Delalande (scénario) et Laurent Bidot (dessin), qu’il propose son récit en bande dessinée. L’occasion de toucher encore un public différent pour rappeler que l’horreur du nazisme. Quelque part dans le ciel, une grande dame doit apprécier…

Après la Rafle, aux Arènes, 21 €.

L’indispensable devoir de mémoire

La vie en sursis de Roberto Saviano

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Roberto Saviano est un auteur à succès. Pour autant, il est condamné à une vie qu’on ne souhaite à personne. En 2006, cet italien publie "Gomorra", une formidable enquête, adaptée depuis en fiction à la télévision, dans laquelle il dénonce les milieux mafieux de Naples et la Campanie, dominées par la criminalité organisée, sur fond de guerres entre clans. Ce livre lui vaut depuis d’être menacé de meurtre en permanence par un milieu qui a assez peu goûté d’être mis en avant. Il passe désormais sa vie à fuir, protégé en permanence par sept gardes du corps, à voyager dans des voitures blindées et à ne plus pouvoir rentrer chez lui. Avec "Je suis toujours vivant", il publie en BD (dessin de Asaf Hanuka) dans lequel il raconte cette vie bien particulière de cette vie en sursis. "Je suis toujours vivant", chez Gallimard, 20 €.

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