Handball : pourquoi la billetterie du Roc redevient payante

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  • La fréquentation de l'Amphithéâtre va-t-elle pâtir de cette nouvelle politique ?
    La fréquentation de l'Amphithéâtre va-t-elle pâtir de cette nouvelle politique ? Centre Presse - Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour

Logique de professionnalisation du club, meilleures animations autour des matches et pendant... le directeur général du Roc Raphaël Geslan explique les raisons du retour du ticket payant pour les spectateurs de l'Amphithéâtre à partir de la réception d'Irisartarrak samedi, à 19 heures (14e journée de Nationale 2).

"C'est dommage. On venait régulièrement. Mais je pense qu'on viendra moins souvent si c'est payant maintenant." "L’Amphithéâtre risque dorénavant de sonner bien creux." Mi-janvier, le Roc a annoncé la mise en place d'une billetterie payante (sauf à destination des mineurs et de ses licenciés) pour les réceptions de son équipe première masculine à l'Amphithéâtre, suscitant forcément quelques commentaires négatifs sur les réseaux sociaux.

"On la remet en place car elle existait déjà quand le club était en Nationale 1, il y a quelques années, rappelle le directeur général ruthéno-castonétois Raphaël Geslan. Quant aux mauvais retours, j'ai déjà vécu cette situation par le passé lorsque j'entraînais les jeunes à Montpellier. Au début, les gens étaient réticents et maintenant, c'est devenu la normalité."

Sauf que le MHB s'est depuis hissé dans le panthéon des plus grands clubs français et Rodez-Onet ne vise même pas la montée en première division amateur cette saison, de l'aveu de ses dirigeants.

Celui qui est aussi l'entraîneur des seniors masculins rassure : "On invitera toujours des éducateurs et des jeunes d'autres clubs puis les parents des licenciés ne paieront que quinze euros pour les six matches. L'idée avec cette nouveauté, c'est de pouvoir proposer aux gens des soirées festives, avec restauration... tout en passant un bon moment devant un spectacle sportif, comme c'est le cas pour le foot et le rugby. La saison prochaine, le prix ne changera pas et les spectateurs pourront en plus assister à une rencontre des Rocettes (N3) en lever de rideau."

"On ne reviendra pas en arrière"

Par "soirées festives", l'ancien DG de Chartres (Starligue) veut dire animations, avant la rencontre ou à la mi-temps par exemple, avec "des démonstrations de gymnastes, des expositions d'art, une soirée carnaval samedi"... "On va embaucher des DJ, on a acheté un écran géant avec des "led", on va avoir un speaker, énumère Raphaël Geslan. Notre objectif n'est pas de s'enrichir, mais d'amortir ces coûts. Et on ne peut pas demander aux collectivités de financer ça."

Un changement qui entre aussi dans la logique de professionnalisation du Roc. "Des clubs de notre niveau qui ne font pas payer, je n'en connais pas beaucoup. Dans les années à venir, notre projet est de monter en N1 élite et peut-être plus haut, donc c'est un passage obligé. Il faut qu'on fasse prendre cette habitude aux gens."

Même une nouvelle détérioration de la situation sanitaire ne lui ferait pas changer d'avis : "On ne reviendra pas en arrière, mais c'est effectivement notre grande crainte. Si on nous interdisait de nouveau de vendre à boire ou à manger, de disposer d'une pleine capacité de la salle... ce serait l'enfer. Pour l'instant, on attend aussi de pouvoir mesurer l'impact du pass vaccinal sur notre nombre d'entrées. Quoi qu'il arrive, on ne va pas s'affoler car on mise sur le long terme."

Réussir à enchaîner, enfin

La dernière fois que les Ruthéno-Castonétois ont réussi à gagner au moins deux matches d’affilée, c’était… au tout début du championnat. Ils avaient même empilé trois victoires, à Bègles le 11 septembre, contre Aurillac le 18 puis à Irisartarrak le 25. Mais depuis mi-novembre, le Roc remporte et perd une rencontre sur deux.

Sachant qu’il reste sur un succès 23-24 chez le dernier, dans le Cantal, la réception des Basques demain, pour la première à domicile de 2022, mettra-t-elle enfin un terme à cette irrégularité ? « On n’est pas assez réaliste devant et on perd trop de ballons, souligne Raphaël Geslan. Mais contre Irisartarrak (avant-dernier), on le devoir de s’imposer. »

Pour ce rendez-vous, l’entraîneur sera privé de son arrière droit titulaire Yssane Biai, qui s’est fracturé deux vertèbres et sera absent « six à huit semaines ».

Le groupe : Gaye, Navarro - Altis, M. et R. Besset, Bitonti, Freitas, Calmes, Lange, Fernandes, Palmier, Simon (cap.), Soulaimana, plus un joueur à déterminer.

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