Une manif pour les soignants à Millau
Mardi, Sud-Santé Solidaires et la CGT étaient une nouvelle fois mobilisés pour demander plus de moyens dans les établissements publics. « On est là depuis 20 ans et le point d’indice n’a jamais été revalorisé. Les gouvernements successifs organisent le saccage du secteur dans une logique marchande, peste Sud. Ils n’arriveront pas à nous diviser en donnant 183 € aux uns et pas aux autres. Nous ne serons jamais rentables, mais toujours indispensables. » De son côté, la CGT a martelé son mécontentement. « Nous avons remis tous nos cahiers revendicatifs, élaborés avec les professionnels, au président du conseil départemental, explique Denis Boudou au mégaphone. Malgré tout cela, nous n’avons rien obtenu de concret. On nous a proposé un séminaire et un audit. On aimerait anticiper les 40 % de départs à la retraite et supprimer le point administratif. » De quoi agacer Sabine Bouquié, autre membre de la CGT, qui n’a pas mâché ses mots à l’encontre d’Arnaud Viala : « Il augmente ses indemnités, oublie les salariés et gaspille des kilos de papier pour refaire un logo. Il s’inspire de Macron, s’est pacsé avec Pécresse… C’est un Narcisse encravaté qui a oublié le sens du mot solidarité. »
Au Département, Gisèle Rigal, la vice-présidente en charge de la Vieillesse et du Handicap, indique : « On doit présenter une plateforme et il faudra attendre un peu pour apporter un peu plus d’informations. »
Ils étaient 150 devant la sous-préfecture de Millau. Ils regrettent toujours autant que le Ségur de la santé n’ait pas touché toutes les catégories professionnelles, dont celles du médico-social, de la santé, de la pédopsychiatrie, spécialement visées par ce rassemblement. « Malgré les mobilisations, le gouvernement et les organisations patronales continuent de rester sourds », écrit Sud-Santé Solidaires.
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