Marché de la place de la Cité à Rodez : le torchon brûle encore

  • Début janvier, une délégation importante de commerçants et de Ruthénois avait manifesté devant la mairie…
    Début janvier, une délégation importante de commerçants et de Ruthénois avait manifesté devant la mairie… Mathieu Roualdès
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Centre Presse

Une nouvelle réunion entre les commerçants non sédentaires et les élus de la municipalité s’est tenue ce lundi après-midi. Aucune solution n’a été trouvée et, une nouvelle fois, cela ne s’est pas bien passé.

Une fois de plus, la réunion de la commission foires et marchés de la ville n’a pu aller à son terme sans claquement de portes. "On s’est foutu de nous, maintenant, on ne s’occupe plus de ce dossier. C’est entre les mains du syndicat ", glisse dans un sourire dépité la représentant de l’association d’animation et de promotion des marchés de l’Aveyron (Apama).

Lors de cette réunion, les élus, en particulier la première adjointe Sarah Vidal et la troisième adjointe Monique Herment-Bultel, ont détaillé les résultats d’une enquête menée auprès des quarante-quatre commerçants concernés. La question était "souhaitez-vous aller place Foch. Ou rester où vous êtes". Questionnaire qui concerne les commerçants actuellement installés boulevard d’Estourmel, mais aussi place Emma-Calvé et rue Frayssinous lors du marché du samedi. "Dix ont répondu qu’ils voulaient rester là où ils étaient, trois qu’ils voulaient aller place Foch et 21 ont répondu qu’ils iraient place Foch, en rajoutant "si tous y vont". On fait quoi des dix qui ne veulent pas ?", expliquent les élues. Pour elles, c’est désormais le statu quo. Et qui souhaitent mener désormais un travail autour de l’installation sur la place Eugène-Raynaldy. Une place de la mairie appelée en effet à être modifiée avec la disparition de la fontaine et la construction future du marché couvert, en lieu et place de la brasserie le Central.

Étant entendu, et c’est le point de départ de tout ce bazar autour du marché du samedi, que la Ville ne veut plus entendre parler d’un marché sur la "nouvelle" place de la Cité.

"La priorité, c’est la place de la Cité"

Mais du côté des commerçants non sédentaires, on ne l’entend pas du tout de cette oreille. "La priorité, pour nous, c’est la place de la Cité", maintient Cindy Lopes, présidente du syndicat des marchés. Très remontée depuis plusieurs mois contre l’attitude de la mairie, elle a décidé de porter le dossier au niveau national. Et notamment lors du 100e congrès national, qui se déroule la semaine prochaine à Épinal, où la ville de Rodez pourrait bien s’illustrer… à ses dépens. "On va en tout cas mettre le dossier du marché de Rodez sur la table, saisir l’avocat de la fédération nationale des marchés et s’en remettre à la justice".

Une manière de dire que les commerçants non sédentaires n’ont pas l’intention de "baisser les bras". Et d’en appeler directement… au maire. "Désormais, nous voulons avoir affaire à Monsieur Teyssèdre pour ce dossier. Et uniquement à lui. Nous ne voulons plus parler à Mme Bultel-Herment. Terminé. Et l’on souhaite une table ronde avec l’Umih, la CCI, la chambre d’agriculture, divers représentants d’associations et Monsieur le maire", lance Cindy Lopès. Qui n’hésite pas non plus à brandir la menace de mener une action médiatique lors du passage du Tour de France, attendu à Rodez en juillet. "On s’y prend assez tôt…", souffle Cindy Lopes. C’est dire si la colère est là pour ces commerçants non sédentaires.

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