Aveyron : de moins en moins de cas de surendettement des ménages

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  • Chaque année, un point est fait par l’État et la Banque de France, sur la situation départementale.
    Chaque année, un point est fait par l’État et la Banque de France, sur la situation départementale. GR
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De 560 dossiers traités en Aveyron en 2014, on est tombé à 348 en 2021.

La tendance dure depuis 2014 et il n’y a pas de raisons que cela change. Le nombre de foyers aveyronnais en situation de surendettement ne cesse de diminuer. De 560 dossiers traités il y a 7 ans, la commission spécifique chargée de la gestion de ses dossiers, composée des représentants de l’État via différentes structures, dont la préfète, qui la préside, de la Banque de France, des représentants des banques, et des services sociaux, est tombée, en 2021, à 348. Une diminution constante qui est le fruit d’un travail de fond au niveau national lié notamment à une évolution législative afin de mieux encadrer l’attribution de crédits.

En 2021, l’endettement médian des ménages en situation de surendettement était de 13 746 €, contre 15 381 € en Occitanie et 16 075 € en France. La commission départementale dédiée, qui a légalement trois mois pour prendre une décision, le fait souvent en un mois en Aveyron, ce qui permet d’apporter assez rapidement des réponses à ces ménages en situation très précaire. Dans 44% des dossiers, en 2021, la dette a été effacée et pour 48 %, un réaménagement a été mis en place. Le facteur qui motive la prise de cette décision de la commission est la capacité de remboursement des ménages, basée sur des critères nationaux, en sachant que dans la moitié des cas, celle-ci est négative.

Des personnes seules

"Les personnes concernées se retrouvent souvent en situation de surendettement à cause d’un accident de la vie", a analysé la préfète, Valérie Michel-Moreaux, lors du point annuel dédié à ce sujet. Et pour rentrer un peu plus dans le détail statistique, c’est François Jeambrun, le directeur de la Banque de France en Aveyron, qui a pris le relais. "68 % des dossiers concernent des personnes de moins de 60 ans et 20 % de plus de 65 ans, détaille-t-il. Dans deux tiers des cas, il s’agit de personnes seules et à 54 % de femmes." Un quart des personnes concernées sont des chômeurs et 90 % sont locataires de leur logement.

Pour poursuivre dans la lignée la commission a décidé de créer un conseil départemental de l’inclusion financière dont l’objectif sera de "mieux faire connaître les dispositifs d’inclusion". Celui-ci sera sous l’égide de la Banque de France, qui mène également de fréquentes opérations d’information et de formations à la gestion de budget auprès des jeunes notamment.

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