Rodez : l’achat du haras par la Ville mettra-t-il le feu au conseil municipal ?

Ce vendredi en fin de journée, un sujet devrait plus particulièrement alimenter les débats lors du conseil municipal. Il s’agit du rachat par la Ville au Département du haras de Rodez. Il sera abordé dans le cadre de l’approbation du projet Territoire – Aveyron – Rodez, dans lequel figurent plusieurs volets, comme la participation du Département à la voie de délestage de l’avenue de la Gineste vers la RN88, la participation du Département à la réfection du centre de secours de Rodez, et, donc, le haras.

Une première poussée de fièvre sur le sujet a eu lieu lors du conseil d’agglomération, ou le président Teyssèdre a exposé le projet de la Ville, malgré le fait que cela ne concerne pas les élus de l’agglomération.

Ce soir, le maire Christian Teyssèdre devrait rappeler la genèse de toute cette histoire. De l’entente passée avec le Département et Jean-François Galliard il y a quelques années sur la création d’un institut culinaire dans le haras au revirement de situation et l’installation de Station A dans cette enceinte patrimoniale.

Christian Teyssèdre défend l’idée d’un site "100 % public, accessible pour tous les Ruthénois", et refuse que les haras abritent quoique ce soit à vocation commerciale. Il envisage trois pôles forts : animations et festivités, pédagogique et sportif avec la création de terrains de sport disponibles pour les écoliers, collégiens et lycéens, et, donc, un institut culinaire.

"Toutes les municipalités pour lesquelles cela s’est présenté ont racheté les haras qui étaient à vendre. Notre projet s’inscrit dans la durée. Cela vaudra pour des décennies ou plus. Je ne souhaite pas que l’on nous reproche d’avoir confié ce site à plusieurs sociétés anonymes" plaide-t-il. Faisant référence notamment à… Station A.

Reste que depuis mardi dernier et le conseil d’agglomération, plusieurs échanges ont eu lieu entre la mairie, le Département et les représentants de Station A. Avec une envie, de toutes parts, de ne pas mettre de l’huile sur le feu et d’apaiser les tensions. Un début de solution aurait été trouvé.

Reste à savoir comment tout cela sera présenté ce soir, pour ce sujet qui est un des derniers inscrits à l’ordre du jour du conseil municipal.