Rodez : la boucherie Blanquet et fils s'agrandit place du Bourg

Un temps fermée pour cause de travaux, la boucherie Blanquet, vient de rouvrir, place du Bourg. Hier, Philippe, qui a racheté le local de l'agence de voyages voisine,  pour se développer,  vient d'ouvrir à sa clientèle qui redécouvre les lieux, flambant neufs. Ils sont  tout heureux de retrouver leur boucherie et s'extasient sur le nouvel aménagement. "C'est beau !", s'exclame un client. "C'est grand !" lui répond un autre, venu faire une razzia de tripous. 

Il est vrai que la boutique offre un tout nouveau visage. La devanture peinte dans un rouge bordeaux ouvre sur un espace deux fois plus grand qu'avant (la surface a doublé, passant à 45m2). Le maître des lieux, Philippe Blanquet présente à l'envi le nouvel agencement, dont le séchoir à saucisses. "Nous n'en avions pas avant, faute de place", dit-il. Aujourd'hui, c'est fait. Le tout nouveau magasin disposera également d'une armoire réfrigérée et d'un îlot central. 

De quoi contenter les gourmets et les gourmands, à la recherche de ce qui fait la spécificité de la boucherie Blanquet : les tripous. Mais pas que. Grâce à la place gagnée, Philippe Blanquet dit vouloir amplifier son offre de plats préparés car la demande est grande.  À la carte de la boucherie ruthénoise, il y a déjà une sélection de 35 plats à emporter (choucroute, tête de veau, escargots farcis, tripous...). Le must reste bien sûr les tripous. Le professionnel en écoule entre 800 et 1000 parts par semaine. 

Blanquet de père en fils depuis plusieurs générations

Il faut dire que la recette des  Blanquet a fait ses preuves. "Entre 2017 et 2018, nous avons gagné plusieurs concours à Naucelle et à Tour", souligne, non sans une certaine fierté, Philippe Blanquet, en ressortant les diplômes pour attester de cette distinction. 

Mais nul besoin de diplômes pour accréditer la réputation de la famille Blanquet qui œuvre dans le domaine de la boucherie depuis plusieurs générations. Le père, Raymond Blanquet a ouvert la boucherie dans les années 70, avec son frère. Elle se situait, à l'époque vers l'église Saint-Amans (au sein des anciens locaux de l'Udsma), avant de remonter, place du Bourg, leur adresse actuelle. Philippe Blanquet a commencé à y travailler avec son père Raymond, à l'âge de 15 ans, comme apprenti. 

Le jeune Blanquet a œuvré durant 25 ans auprès de son père qui a pris sa retraite en 2010. "À la fin, on s'est mis en société SARL ensemble, avant que je prenne les rênes en 2005", confirme le patron de la boucherie.  Depuis 7 ans, c'est son fils Thomas qui  travaille à ses côtés. La maman, Laurence, est aussi bien présente dans cette affaire familiale appelée à se développer. Les Blanquet travaillent avec deux autres salariés. 

Si l'on remonte encore plus loin, à l'époque du grand-père on note que les Blanquet ont  toujours été plus ou moins dans le commerce d'animaux ou et dans la boucherie. La famille Blanquet a en effet débuté comme "maquignons". les anciennes générations (dont le frère de Raymond et un cousin) avaient aussi travaillé à l'abattoir d'Arsac (route de Vabre), tandis qu'ils développaient une ferme de 150 hectares. En tout état de cause, cette saga familiale se poursuivra encore (au moins) pour une génération, puisque Thomas Blanquet est à bonne école, place du Bourg.