Le meurtrier présumé de Villefranche-de-Rouergue devant le tribunal de Rodez, ce 15 avril

  • Le prévenu comparaît dans un premier temps pour l'agression d'un surveillant.
    Le prévenu comparaît dans un premier temps pour l'agression d'un surveillant. Archives José A. Torres
Publié le
Mathieu Roualdès

Il comparaît pour l'agression d'un surveillant à la maison d'arrêt de Druelle, où il séjournait avant d'être convoqué par la cour d'assises...

D’ici peu, Darius D. comparaîtra devant la cour d’assises de l’Aveyron pour le meurtre d’une figure de Villefranche-de-Rouergue, Bernard Foursac, en juillet 2019. Mais en attendant, le jeune roumain, 24 ans, sera présenté ce vendredi devant le tribunal. Cette fois, pour l’agression d’un surveillant de prison à la maison d’arrêt de Druelle.
C’était dans la matinée du 7 février. Darius D. partageait alors sa cellule avec l’un de ses compatriotes, également mis en cause dans un dossier criminel, de proxénétisme.

Un guet-apens pour retenir un agent pénitentiaire

Ce matin-là, les deux détenus font appel à un surveillant pénitentiaire pour « un problème de télévision »… Mais, selon le scénario établi par les déclarations des uns et des autres, c’est un guet-apens. En arrivant, l’agent pénitentiaire est retenu plusieurs minutes dans la cellule sous la menace d’un couteau artisanal, une brosse à dents sur laquelle est accrochée une lame de rasoir. Il s’en sortira finalement avec neuf jours d’ITT.
Pour quelles raisons ces détenus jusqu’alors sans histoire ont-ils mis en place ce scénario ? « Pour obtenir un transfert, c’est certain », confient les représentants syndicaux des surveillants, présents lors d’une première audience du dossier il y a peu.

Le jeune roumain s’est excusé pour son geste

Lors de celle-ci, Darius D. avait néanmoins demandé à ne pas être transféré « à Montpellier », où son beau-père, impliqué également dans le meurtre de Villefranche-de-Rouergue, est actuellement incarcéré… « J’ai peur de lui », avait-il confié, tout en s’excusant pour son geste. Le tribunal l’avait entendu en l’envoyant à la maison d’arrêt de Seysses, à Toulouse. Son ancien camarade de cellule était lui resté à Rodez. Ils encourent tous deux 10 ans de prison.

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