Luc-la-Primaube. "Les Terrasses du Larzac", une AOC plébiscitée par les "goûteurs" aveyronnais

Le Larzac dans notre inconscient collectif évoque le causse, les brebis, José Bové, et depuis peu, le viaduc de Millau ! Mais savez-vous qu’entre le plateau qui culmine à 800 mètres d’altitude et la mer, s’accrochent quelque 2000 hectares de vigne sur son flanc sud ? Ce morceau de terroir est un vignoble français qui monte. En témoigne l’AOC "Les Terrasses du Larzac", reconnue en 2014, qui récompense les efforts des 80 vignerons qui travaillent tous les jours à la valorisation de l’appellation. Rigoureux, exigeants, à l’écoute de leurs sols, de leurs vignes et de leur raisin, ils maîtrisent à merveille leur terroir, les cépages locaux et les techniques de leur assemblage. Mardi dernier, Florian Falguières, passionné du monde viticole a animé un atelier d’œnologie, accords mets et vins, salle Aviateur à l’Espace A. de Saint-Exupéry à La Primaube dont le thème retenu était "Les Terrasses du Larzac". Les participants ont dégusté de la saucisse sèche, des tripes et des pommes de terre, du fromage (roquefort…), un gâteau au chocolat et de la flaune, le tout arrosé d’une cuvée Les Carlines du Mas Haut Buis, un vin rouge ample et gourmand, au profil généreux. Ensuite, ce sont des vins de la Tour de Baulx du domaine Coulet, un Euriéza du Clos Constantin, un Mahatma du Mas Conscience et Le Mas du Mas du Pountil qui ont régalé les participants. De belles cuvées de plaisir parfaitement révélatrices du très beau potentiel des meilleurs terroirs d’altitude des Terrasses du Larzac.

Une soirée studieuse au cours de laquelle Florian Falguières les a invités à prendre le temps de regarder, d’aérer leur breuvage, d’en examiner la couleur, la profondeur, la turbidité et les reflets en essayant de ressentir les émotions par rapport au caractère du vin. Sans se prendre la tête ! Au bout de quelques minutes, place à la dégustation. L’ambiance est sérieuse, les coudes se lèvent et le vin arrive en bouche.

Les "élèves" sont invités à exprimer leurs impressions. C’est le grand déballage d’adjectifs. L’ambiance se veut bon enfant entrecoupée de "blagounettes".