Football - Rodez : Lionel Mpasi, la succession

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  • Vendredi en fin de match, le gardien de Nîmes, Bratveit, console un Mpasi en pleine  détresse.
    Vendredi en fin de match, le gardien de Nîmes, Bratveit, console un Mpasi en pleine détresse. Mickaël Anisset - Midi Libre
Publié le , mis à jour

A Nîmes vendredi 22 avril lors d'une 35e journée capitale en vue du maintien, le gardien de but du Rodez Aveyron football s'est illustré, mais dans le mauvais sens. Et ce n'est pas la première fois qu'il est pointé du doigt récemment. De quoi le fragiliser dans une fin de saison qui s'annonce brûlante du côté du Piton ?

Vendredi à Nîmes, Lionel Mpasi, ce même portier qui – ne l’oublions pas – il y a un peu plus d’un an portait le costume du sauveur d’un Raf à la dérive, a encore été auteur d’une énorme bévue. Comme face à Niort au début du mois (1-1) et un poing à l’envers dégainé sur corner vers son propre but, il a commis l’irréparable.

On jouait la dernière minute du temps additionnel quand, sur une remise de Coelho, il a choisi d’effacer un Nîmois avant de relancer au pied. Sauf qu’entre-temps, il a glissé et son dégagement raté a terminé sur Omarsson qui ne s’est pas fait prier pour faire exulter les siens. Une succession d’erreurs qui commence à faire lourd. Déjà mardi, après l’égalisation de Nancy (1-1), le coach Laurent Peyrelade n’avait pas été tendre avec son portier passé de remplaçant historique à titulaire en décembre 2020, après les cagades du N°1 Théo Guivarch.

"Lionel doit nous faire l’arrêt qu’il faut"

« Lionel doit nous faire l’arrêt qu’il faut pour nous amener un peu plus sérénité, mais on fait avec les hommes qu’on a », avait-il réagi alors même que le Franco-Congolais s’était montré déterminant à au moins deux reprises avant l’égalisation. Vendredi, Peyrelade n’a pas non plus pu omettre de pointer la responsabilité de son gardien de 27 ans. « Lionel doit la sortir. Je suis désolé, mais c’est comme ça, on est dans un monde pro. Je suis déçu pour lui mais, à un moment donné, il faut être capable de réaliser le bon geste, au bon endroit, au bon moment.» De quoi le pousser à lui faire finir la saison sur le banc?

« Ce n’est pas la bonne question, ni le bon moment », a coupé le technicien vendredi. Il faut dire que derrière Mpasi, lancer le jeune et inexpérimenté Thomas Secchi dans ce contexte brûlant est loin d’être un cadeau ; autant d’ailleurs que pour le N°3 Marc Vidal, sorti de sa retraite de joueur pro cet été et pas vraiment rassurant lors de son unique match, un revers à Pau (4-0) en janvier.

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