Decazeville. Le parcours des réfugiés espagnols en Aveyron

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  • Espagnols descendant  la rue Cayrade,  la "rambla" decazevlloise.
    Espagnols descendant la rue Cayrade, la "rambla" decazevlloise.
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Didier LATAPIE

Une conférence sur "Les réfugiés espagnols en Aveyron" aura lieu ce vendredi 13 mai, à 20 h 30, au local de l’association Memoria Andando, près du Laminoir, à Decazeville.

En janvier-février 1939, près d’un demi-million d’Espagnols mitraillés par les aviations italienne, allemande et franquiste passeront la frontière dans des conditions souvent inhumaines. Ils seront accueillis par la population avec indifférence souvent avec hostilité. Les familles seront séparées, les femmes, vieillards et enfants seront orientés vers les départements de l’intérieur, les hommes seront escortés vers les camps.

Fondement de l’identité espagnole en France

L’Aveyron recevra une première vague de 2 400 femmes, enfants et vieillards dès janvier 1939. Les hommes ne sortiront des camps qu’à partir de septembre 1939, enrôlés dans les Compagnies de Travailleurs Étrangers (CTE) pour remplacer dans les mines, les barrages, les forêts et l’agriculture, la main-d’œuvre française mobilisée. Près de 700 seront envoyés dans le Bassin houiller de Decazeville.

"Pour les fils et filles de réfugiés cette mémoire, cette histoire sont en grande partie le fondement de notre identité et c’est pour rendre hommage à tous ces combattants de la liberté qu’ont été nos parents que j’ai écrit ce texte", explique Jean Vaz, président de Memoria Andando.

Conférence gratuite.

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