Rodez. Football - Ligue 2 : des descentes en plus et pas de barrage

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  • Les Ruthénois devront viser la 16e place pour assurer leur maintien.
    Les Ruthénois devront viser la 16e place pour assurer leur maintien. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu et Mathis Fessard

Le coup d’envoi du championnat sera donné samedi 30 juillet. L’occasion de faire le tour des nouveautés, sur les terrains, les bancs, les maillots, le calendrier ou encore les écrans.

Une montée plus difficile à atteindre et plus de monde concerné par le maintien. La saison qui s’ouvre ce week-end promet de faire plus de déçus qu’à l’ordinaire, en raison d’une évolution dans les promotions et les relégations… au bénéfice de ces dernières.

Il y aura en effet quatre clubs relégués à l’issue de l’exercice actuel. Du moins, si le championnat se joue bien à 20, ce qui n’est pas certain depuis que Bordeaux a été relégué par la DNCG (un recours a été posé par le club girondin). Quoi qu’il en soit, la formule sera plus ardue que lors des précédentes années, au terme desquelles les deux derniers de la classe étaient condamnés à la descente, tandis que le 18e avait une chance de s’en sortir, en jouant un barrage contre le 3e de National. Ce recours a été supprimé, tout comme les phases finales de haut de tableau, impliquant les équipes classées de la 3e à la 5e place, débouchant pour le vainqueur sur un barrage face au 18e de Ligue 1, offrant une possibilité de promotion. Les deux places directes vers l’élite sont toutefois maintenues.

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Dans les autres sens, quatre clubs seront relégués de L1 vers la L2, tandis que les deux premiers de National se hisseront d’un niveau. La raison de ces changements réside dans la volonté de réduire le nombre de clubs en Ligue 1, qui ne comprendra plus que 18 formations sur la ligne de départ en 2023-2024.

Ce format inhabituel promet de créer une course au maintien passionnante en L2, et peut-être quelques crispations chez les uns ou les autres. Si la compétition est aussi serrée que d’habitude, il devrait en effet y avoir beaucoup de clubs concernés par la menace du maintien durant une grande partie de la saison.

Et les rescapés n’auront même pas la possibilité de souffler, puisque la saison suivante conservera le même schéma, en ce qui concerne le nombre de descentes. Le but étant, là aussi, de réduire à 18 le nombre de clubs dans la division.

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