Pouvoir d'achat : les tarifs bancaires eux aussi plafonnés en 2023... mais au plus haut depuis 2017

Bruno Le Maire veut y voir une nouvelle forme de "bouclier" face à l’inflation galopante. Les banques françaises se sont engagées à limiter la hausse des frais bancaires en 2023, a annoncé mardi le ministre de l’Économie et des Finances, lors d’un point de presse à Bercy, aux côtés du président de la Fédération bancaire française (FBF), Laurent Mignon, à l’issue d’une réunion avec la profession.

Un contexte de profits records pour le secteur

"Cela veut dire que certaines banques françaises vont geler leurs tarifs bancaires sur l’ensemble de l’année 2023 […] cela veut dire également que toutes les banques ont pris l’engagement de ne pas augmenter leurs tarifs bancaires de plus de 2 % sur l’année 2023", a expliqué le ministre alors que le secteur bancaire a engrangé des profits records l’année dernière. Selon La Tribune, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, BPCE et le Crédit Mutuel ont engrangé à eux cinq plus de 30 milliards d'euros de bénéfice net en 2021. Et 2022 suit la même tendance.

Un autre geste pour les publics fragiles

En 2022, la hausse des frais anticipée en début d’année par le comparateur Panorabanques était de 1,5 %, soit la plus forte hausse depuis 2017, atteignant en moyenne 219,90 € par an. Mais avec le retour de l’inflation, rapporte BFMTV, cette augmentation aurait pu être encore plus importante l’année prochaine.

Les banques se sont engagées, par ailleurs, à ramener les frais bancaires maximums pour les publics fragiles de 3 € à 1 € par mois.

Les très élevés frais d'incident bancaire, une spécialité française selon UFC-Que Choisirhttps://t.co/oO3lcR0Sev pic.twitter.com/4SKTrQvKSM

— BFMTV (@BFMTV) June 7, 2022