Decazeville : Louis Quintal, une histoire, deux familles

  • Olivier Chaubin (gauche)et Loïc Randeynes, à Sète.
    Olivier Chaubin (gauche)et Loïc Randeynes, à Sète.
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GDM

Suite à un article publié sur la Dépêche en août 2021, portant un zoom sur un ancien chef d’orchestre de la Lyre, une descendance s’est manifestée.

Louis Quintal est l’un des chefs oubliés des débuts de la Lyre decazevilloise. Son histoire a été remise au goût du jour à la faveur de recherches menées par le musicologue Loïc Randeynes. Cette parution a retenu l’attention de la famille Chaubin, qui revendique une filiation avec le musicien decazevillois.

Jusque-là rien d’anormal, si ce n’est que l’un de ses membres, Olivier Chaubin, quinquagénaire, architecte dans un grand cabinet parisien, vient de prendre contact avec la Lyre en qualité de "petit-fils illégitime" de ce truculent musicien, né à Cransac en 1873. Dès lors, tout se complique.

Louis Quintal a eu une vie musicale particulièrement riche. Présent dès les premières années de la Lyre et ce jusqu’en 1913 (nommé sous-chef à Decazeville en 1910), il va par la suite déménager régulièrement, au gré de son métier de chef d’orchestre. Les témoignages de la famille Chaubin attestent que la vie privée du musicien est tout aussi surprenante. Alors qu’il dirige l’harmonie municipale de Châtellerault vers 1925, Louis Quintal se lie d’amitié avec Jean Chaubin, un artiste peintre et franc-maçon installé dans le Sud-Ouest.

De leurs nombreuses visites réciproques, on retiendra davantage le rôle de Jacqueline, la fille du peintre.

En effet, c’est sur cette jeune femme de 19 ans que se porte le dévolu de Louis Quintal, 62 ans. Une relation extraconjugale s’installe entre Jacqueline et le vieux chef d’orchestre. De cette idylle secrète, heurtant les bonnes mœurs de l’époque, va naître Yves-Louis, le 27 juillet 1935. Cet enfant caché, à la très catholique famille de Louis Quintal, est le père de notre architecte parisien.

Souhaitant découvrir son mystérieux grand-père (qu’il n’aura pas l’opportunité de connaître car décédé en 1948), Olivier Chaubin a donné rendez-vous dernièrement à Loïc Randeynes, au quartier de la Pointe Courte à Sète.

L’occasion d’évoquer des secrets de famille et la liaison amoureuse de sa grand-mère. Cette rencontre chargée d’émotions fait de notre architecte, le plus jeune descendant de 3e génération, de l’un des dirigeants des débuts de la Lyre. Malheureusement, peu ou pas d’archives privées nouvelles à dépouiller, la situation de Louis Quintal étant longtemps un sujet tabou dans cette seconde famille du musicien. Vraisemblablement, une descendance légitime du chef d’orchestre pourrait encore exister et peut-être découvrira-t-elle un jour, par voie de presse, ces travaux de généalogie…

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