VIDEO - Si Toulouse est la deuxième ville de l'Aveyron, quelle est la première ?

"Toulouse serait donc la deuxième ville de l'Aveyron?" : ainsi commence la chronique consacrée à l'Aveyron ce vendredi 7 octobre au matin sur France Bleu Occitanie. Un petit portrait alléchant et jovial avec farçous et tripous, le petit mot du meilleur sommelier du monde Sergio Calderon, qui officie au restaurant de Sébastien Bras sur l'Aubrac, les gants de Millau, le couteau laguiole efficace aussi contre le brouillard ou encore l'Aveyronnaise Laure Pelou, qui vient d'ouvrir son restaurant Le Gram's, rue de la Colombette à Toulouse.

Environ 60.000 habitants de l'agglomération toulousaine seraient aveyronnais, donc la deuxième ville en nombre derrière Rodez, selon le chroniqueur masqué de France Bleu.

Pourquoi la deuxième ? Parce que vu de la Ville rose semble-t-il, Rodez est une ville plus grande qu'il n'y paraît, la chronique prêtant au Piton (et à son agglomération) une population de 84.000 habitants, alors que Rodez n'accuse intra muros que 24.475 habitants, et l'agglomération 47.868 habitants. Ce chiffre de 84.000 personnes est en réalité la population de l'aire urbaine de Rodez, qui inclue une grosse partie du territoire aveyronnais et près d'une cinquantaine de villes et villages, de Quins à Marcillac et de Villecomtal à Salmiech. Un peu large comme spectre, non ?

Si nous gardons la population de l'agglomération ruthénoise, Toulouse devient-elle la première ville de l'Aveyron ? Et bien non : il ne faut pas oublier Paris, où habitent environ 300.000 Aveyronnais, plus d'habitants du "12"... que dans le "12" lui-même. En terme de population, Toulouse est bien donc la deuxième plus grande ville de l'Aveyron, derrière Paris, et devant Rodez. A moins qu'à Montpellier, Lyon, Lille ou Bordeaux, le nombre d'adeptes de l'aligot, des quilles de huit et du roquefort ne soient là aussi plus nombreux qu'à Rodez...