Antony Vayssettes, un Réquistanais installé à Paris et passionné par la ville : "Ce qui m’anime, c’est la culture"

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  • "Citadin dans l’âme" et "chez lui" à Paris, Antony Vayssettes est un fidèle  du marché des pays des producteurs de l’Aveyron qui s’est déroulé il y a peu  dans le quartier de Bercy. Et revient régulièrement au pays à Noël ou l’été  "pour profiter des lacs". 	Reproduction L’Aveyronnais "Citadin dans l’âme" et "chez lui" à Paris, Antony Vayssettes est un fidèle  du marché des pays des producteurs de l’Aveyron qui s’est déroulé il y a peu  dans le quartier de Bercy. Et revient régulièrement au pays à Noël ou l’été  "pour profiter des lacs". 	Reproduction L’Aveyronnais
    "Citadin dans l’âme" et "chez lui" à Paris, Antony Vayssettes est un fidèle du marché des pays des producteurs de l’Aveyron qui s’est déroulé il y a peu dans le quartier de Bercy. Et revient régulièrement au pays à Noël ou l’été "pour profiter des lacs". Reproduction L’Aveyronnais Reproduction - L'Aveyronnais
Publié le
Emmanuel Pons

Passionné par son travail, avide de culture et de connaissances, curieux des autres et enthousiaste de nature, le Réquistanais Antony Vayssettes, 34 ans, poursuit une brillante carrière à Paris, une ville dans laquelle il s’épanouit pleinement.

Né en 1988 à Albi – "C’était la maternité la plus proche" – le Réquistanais Antony Vayssettes a toujours été attiré par la ville. Aussi, après l’école et le collège près de chez lui, il est ravi d’intégrer le lycée Monteil de Rodez où il sera interne. "J’en garde un très bon souvenir. C’est très formateur d’être éloigné de ses parents, on rencontre plein de monde, on est un peu livrés à nous-même."

Toujours attiré par la ville

Ce goût pour la ville, justement, il le retrouve (en plus grand) à Toulouse où, bac ES en poche, il s’inscrit à l’université du Mirail (aujourd’hui Jean-Jaurès) pour préparer une licence de géographie, une matière qui, avec l’histoire, le passionne. "Beaucoup de travail personnel, se rappelle-t-il, et un accompagnement limité à la fac. Quand on a 18 ans, c’est assez nouveau mais j’ai trouvé ça passionnant." Trois ans à Toulouse, trois ans de découverte et d’ouverture pour le jeune homme qui se montre curieux de tout.

Pour gagner un peu d’argent, l’étudiant travaille tous les étés à Salles-Curan où il est serveur au restaurant La Pierrade, rebaptisé aujourd’hui L’Excepcion.

Direction Paris

Juin 2009, Antony Vayssettes obtient sa licence et change de ville – et d’échelle – en arrivant à Paris. Admis à La Sorbonne en Master Aménagement et Urbanisme, il change aussi de rythme : "On avait plus de 40 heures de cours par semaine, c’était très dense. Je suis rentré à 300 % dans ce Master".

Logé la première année dans une résidence étudiante Porte de Clignancourt – "J’étais un peu éloigné de mes amis" – il retrouve les Aveyronnais de Paris à L’Oustal où il obtient un studio en avril 2010.

Antony Vayssettes, à droite, devant "Les Étincelles", la structure éphémère de 800 m2 installée dans le Parc André-Citroën à Paris
Antony Vayssettes, à droite, devant "Les Étincelles", la structure éphémère de 800 m2 installée dans le Parc André-Citroën à Paris Reproduction - L'Aveyronnais

Le jeune Réquistanais décroche son Master 2 en juin 2011. Des années rythmées par des stages, notamment chez Nexity, dans la prospection et le développement financier, "très formateur pour découvrir le monde de l’immobilier". Il poursuit en Mastère spécialisé – Amur, pour Aménagement et maîtrise d’ouvrage urbaine – à l’école des Ponts et Chaussées. Un cycle de 18 mois dont 3 mois en Croatie pour réaménager une usine de chocolat au centre de Zagreb et renforcer l’attractivité du site. Une formation très enrichissante – "un accélérateur de connaissance, insiste-t-il, qui m’a permis de côtoyer des géographes, des architectes, des ingénieurs, des paysagistes…" – dont il sort diplômé fin 2012.

Chef de projet maîtrise d'ouvrage à la Cité des Sciences

Il est très vite embauché, en janvier 2013, à Universcience en tant que chef de projet maîtrise d’ouvrage à la Cité des Sciences, dans le XIXe arrondissement de Paris, où il est chargé de la rénovation du Palais de la Découverte dans le cadre du grand projet de rénovation du Grand Palais. Un projet qui le passionne et dans le cadre duquel il a piloté la création d’une structure éphémère de 800 m2 – "Les Étincelles" – dans le Parc André-Citroën, en place jusqu’à la réouverture du Palais de la Découverte.

Malgré un emploi du temps déjà bien chargé, Antony Vayssettes, qui a toujours soif de rencontres et faim de connaissances, est admis en tant qu’auditeur au cycle des hautes études de la culture (CHEC), un cycle de 12 mois qui réunit 40 autres participants. "On travaille sur le futur des politiques culturelles, c’est ce qui m’anime le plus", explique le jeune homme. "La culture est un ciment pour renforcer le lien entre les gens", assure-t-il.

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