Baraqueville. Un mois sous le signe du théâtre avec plus de 1 000 entrées au Fauteuil rouge

Pour cette première édition du mois du théâtre, le pari lancé par la commune était à la fois de faire (re) connaître cette si belle salle qu’est Le Fauteuil rouge et de permettre à plus de 1 000 spectateurs, toutes tranches d’âge confondues, d’assister à des pièces imaginées par des troupes locales, développant ainsi un accès à une culture responsable.

En effet, cinq troupes ont, tour à tour, suscité de l’intrigue, en cachant un coupable dans la salle et en collaborant avec le public pour construire leur analyse ; de l’émotion, en suivant l’histoire d’un amour perdu dans des espaces impossibles à l’image du ruban de Möbius ; des rires, avec une interprétation féministe contemporaine du conte de Riquet à la houppe, ponctué de clins d’œil humoristiques féeriques. Ensuite, deux coupables, des perturbateurs sociaux singuliers et drôles ont été démasqués et jugés devant une cour d’assises sévère mais juste. En seconde partie, les éclats de rire ont pu se poursuivre devant les sketches impromptus et hilarants. Enfin, et pour parfaire la musculature des zygomatiques de chacun, une parodie de la fin de vie sur fond de retrouvailles familiales déchirantes. Des échos pertinents ont suivi ces temps forts : "Ce fut un mois hors du temps", "Superbe", "On avait vraiment besoin de se retrouver là, ensemble, de partager des émotions, puis d’en discuter autour d’un verre." En jouant tous les soirs à guichets fermés, le cinéma a partagé des voix, donné à voir, fait rêver mais également pleurer, rire, parfois les deux en synchrone !

Un concours a été mis en place et les détenteurs des pass ont décerné le prix du jeune public à la pièce "Riquet à la houppe" et le prix du public pour "Le temps n’existe pas".