Justine Vayrac : l'autopsie révèle que la jeune femme originaire du Lot serait morte étranglée

  • La jeune Lotoise avait disparu lors d'une soirée en discothèque avec des amis dans la nuit du 22 au 23 octobre.
    La jeune Lotoise avait disparu lors d'une soirée en discothèque avec des amis dans la nuit du 22 au 23 octobre. Photo - Instagram Justine Vayrac
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Centre Presse Aveyron

Les premiers résultats de l'autopsie de Justive Vayrac, cette habitante du Lot en Occitanie, dont le corps a été retrouvé le 27 octobre, révèlent qu'elle serait morte "étranglée".

Ce lundi 31 octobre, de nouveaux éléments sont révélés dans l'enquête sur la mort de Justice Vayrac. Le rapport d'autopsie révèle que Justine Vayrac, cette jeune femme âgée 20 ans et maman d'un garçon âgé de 2 ans et demi, qui habitait dans le Lot (Occitanie), aurait reçu des "coups avant d'être étranglée", annonce nos confrères du Figaro citant une source proche de l'enquête.

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Elle aurait reçu "des coups"

La victime avait disparu dans la nuit du 22 au 23 octobre, en Corrèze, à Brive-la-Gaillarde en Corrèze, avait été retrouvée morte le 27 octobre. Elle avait disparu au cours d'une soirée en discothèque avec des amis.

Très vite, l'enquête s'était accélérée. Et un agriculteur âgé de 21 ans, principal suspect dans cette affaire, avait été placé en garde à vue deux jours plus tard. Il avait fini par avouer le meurtre de la jeune femme et a été mis en examen puis incarcéré.

Des traces de sangs et le sac à main calciné

Il avait été placé en garde à vue dès le mardi 25 octobre. Le procureur de la République avait alors expliqué qu'il avait été confronté à plusieurs éléments, notamment des traces de sang retrouvés à son domicile et dans sa voiture. De plus, le sac à main de Justine, calciné, avait été également découvert près de son domicile.

A-t-elle été droguée ?

Justine Vayrac a-t-elle été droguée avant son meurtre, dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre, non loin de Brive, en Corrèze ? Le scénario n’est pas écarté. Mais l'autopsie n'a encore rien révélé sur ce point-là. Après la découverte du corps de la Lotoise de 20 ans, toutes les zones d’ombre n'ont pas encore été levées.

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Lucas L., principal suspect dans le meurtre de Justine mais qui nie l’avoir violée, a raconté "avoir tué la victime alors qu’ils étaient tous deux à son domicile et qu’ils venaient d’avoir un rapport sexuel consenti", selon les déclarations du procureur de Limoges en fin de semaine dernière.

Cependant, d'après les premières constatations, le corps de Justine Vayrac présentait une "pluralité de coups au niveau de la face dont au moins un avec une arme contondante", comme l'avait expliqué le procureur de Limoges, ce qui contredisait la version initiale de Lucas L., de nouveau mise à mal par l'autopsie. Des traces de sang avaient été retrouvées dans la chambre et la voiture de Lucas L.

Le rappel des faits

C'est à la sortie de la boîte de nuit "La Charette", à Brive-la-Gaillarde, que Justine avait été vue pour la dernière fois, dimanche 23 octobre aux alentours de 4 heures du matin. Sortie avec ses amis, elle aurait déclaré ne pas se sentir bien et aurait décidé d'aller dormir dans sa voiture.

Un de ses amis, Théo, dont le témoignage a été déterminant pour les enquêteurs, a déclaré l'avoir accompagné jusqu'à ce que Justine tombe sur connaissance amicale, un jeune homme de 21 ans, qui a pris le relais pour l'amener jusqu'à sa voiture. C'est la dernière personne à avoir été aperçue avec Justine.

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