Basket-ball : les voyages ont formé Nils Poulard, le nouveau meneur de Rodez

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  • Malgré ses 24 ans, Nils Poulard compte déjà plusieurs  expériences en N1 et en N3.
    Malgré ses 24 ans, Nils Poulard compte déjà plusieurs expériences en N1 et en N3. Jean-Louis Bories
Publié le
Guillaume Verdu

Le meneur recruté cet été par le RBA s’est construit à travers les nombreux clubs déjà fréquentés dans sa jeune carrière. Rencontre à la veille de la 8e journée de Nationale 3 mettant aux prises Rodez à Frontignan à la salle Ginette-Mazel (20 heures). 

Seulement 24 ans et déjà un cinquième club chez les seniors. Débarqué à Rodez cet été en provenance de Toulouges, Nils Poulard présente un profil de grand voyageur et de joueur déjà rodé, par ses précédentes aventures en Nationale 1 et Nationale 3. Le meneur poursuit en Aveyron son tour de France, lui qui est aussi passé par Oberhoffen (Bas-Rhin), Brissac (Maine-et-Loire) et Vanves (Hauts-de-Seine). Sans oublier ses premiers pas sur un parquet à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne) et un passage par le centre de formation d’Orchies (Nord). "Je suis content d’avoir fait tout cela, dit-il. Cela m’a permis de connaître des mentalités différentes et de me forger."

Selon le Parisien de naissance, cette bougeotte s’explique par "les opportunités et les projets ambitieux" qui se sont présentés à lui. "Mes études, en Staps, m’ont permis de bouger, car je pouvais les faire un peu partout", ajoute-t-il. Le dépaysement ne lui fait pas peur, puisqu’avant d’être étudiant, il avait migré aux Etats-Unis pendant un an, à Miami. "J’ai pu intégrer une high-school (lycée)", glisse celui qui a touché au rêve américain. "Au niveau du basket, j’ai progressé sur l’agressivité et la dureté, des fondamentaux là-bas, détaille-t-il. C’était une très bonne expérience mais mon profil correspond plus au jeu européen."

Nils Poulard estime que ce parcours à étapes lui a permis de s’étoffer. "J’ai travaillé avec d’excellents entraîneurs. De par leurs visions différentes du basket, j’ai pu forger la mienne", avance l’intéressé. Il a aussi appris de ses anciens partenaires. "J’ai été confronté au haut niveau rapidement (il a effectué ses débuts en N1 il y a cinq ans, NDLR) et j’ai pu me construire aux côtés de joueurs professionnels. On a envie d’être à leur niveau, alors on essaye d’adopter les mêmes routines", indique-t-il. Ce qui concerne des domaines hors des parquets, comme l’alimentation, la récupération, etc. "Quand j’étais à la fac, tout le monde savait que les soirées du jeudi soir, c’était sans moi", appuie-t-il.

"Le basket, c’est toute ma vie"

Ces nombreux voyages révèlent par ailleurs la passion que Nils Poulard porte au basket et son ambition "de pouvoir jouer au plus haut niveau possible". Le Parisien a été touché par la fièvre de la grosse balle orange très jeune. La faute à l’environnement familial puisque son père, Luc, a évolué en Pro B, notamment à Brest. "Le basket, c’est toute ma vie. Sans ça, je ne sais pas où j’en serais, sourit le néo-Ruthénois. Quand j’étais jeune, j’ai essayé le tennis, la musique. À un moment, il a fallu faire un choix. Et cela a été vite fait !"

À Rodez, Nils Poulard espère poser ses valises un petit moment, afin de "s’inscrire dans un projet à moyen ou long terme". Recruté pour renforcer l’équipe promue en Nationale 3, le meneur a enfilé deux autres casquettes. Il est salarié du club aveyronnais pour son activité en marketing (il suit une formation en alternance), qui l’amène à s’occuper des démarches avec les partenaires et l’événementiel. Le Parisien entraîne aussi l’équipe U15 du RBA, au niveau régional. La suite d’une vocation qu’il compte bien approfondir. "J’ai déjà passé des diplômes et j’espère entraîner plus tard au niveau professionnel", avance l’intéressé. Ce qui pourrait lui donner un prétexte pour continuer ses voyages.

"Match capital" ce samedi soir

Avec seulement deux succès en sept matches tous les deux, Rodez (11e sur 14) et Frontignan (13e), adversaires ce samedi soir (20 heures) à la salle Ginette-Mazel pour le compte de la 8e journée de Nationale 3, jouent gros pour la suite de leur saison. "Forcément, si on regarde le classement, c’est un match capital", envoie même le coach aveyronnais Matija Sagadin, qui pourra par ailleurs disposer de l’ensemble de son groupe. "Mais de toute façon, on a ciblé tous les matches à domicile. On y dispose de superbes infrastructures, on a du public qui nous suit et une super ambiance. Il faut qu’on s’en serve."

Le groupe : Poulard, Williams, Chumiatcher, Gelin, Rigal, Pecovnik, Guirao, Bensaada, Frugère + 10e à désigner.

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