Les services gagnants de la Primauboise Sabine Chassaing

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  • Sabine Chassaing vole de ses propres ailes depuis 2014 et la création de son agence Sa-M@C.
    Sabine Chassaing vole de ses propres ailes depuis 2014 et la création de son agence Sa-M@C. - Reproduction L'Aveyronnais
  • La Primauboise, qui soufflera en mai les bougies de son demi-siècle, est spécialisée en merchandising, agencement et consulting dans l'univers des pharmacies, mais également en formation et recrutement.
    La Primauboise, qui soufflera en mai les bougies de son demi-siècle, est spécialisée en merchandising, agencement et consulting dans l'univers des pharmacies, mais également en formation et recrutement. - Reproduction L'Aveyronnais
  • Ancienne n°1 aveyronnaise (3/6 en 1993 !), elle a continué à jouer quand elle a quitté l'Aveyron. Avec talent puisqu'elle a rejoué une saison en nationale avec les filles d'Objat et a décroché, à plusieurs reprises, le titre de championne de Corrèze de double mixte avec ses fils (ici Valentin).
    Ancienne n°1 aveyronnaise (3/6 en 1993 !), elle a continué à jouer quand elle a quitté l'Aveyron. Avec talent puisqu'elle a rejoué une saison en nationale avec les filles d'Objat et a décroché, à plusieurs reprises, le titre de championne de Corrèze de double mixte avec ses fils (ici Valentin). - Reproduction L'Aveyronnais
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Née Peyssi, le 10 mai 1973, à Rodez, n°1 aveyronnaise en tennis vingt ans plus tard, installée depuis deux décennies à Saint-Pantaléon-de-Larche, dans la banlieue de Brive, elle a fait carrière chez Pierre Fabre, avant de créer, en 2014, sa propre agence, baptisée Sa-M@C et spécialisée dans le merchandising, l'agencement et le consulting dans l'univers des pharmacies.

Si les garçons de Capdenac figurent, depuis 2008, au sommet de la pyramide du tennis aveyronnais, avec, en point d’orgue, une saison en nationale 2 (quatrième échelon français !) en 2014, la balle jaune du département a déjà brillé sur ces terrains hexagonaux au début des années 90. À l’époque, l’équipe sous les feux des projecteurs était féminine et ruthénoise. Elle était composée de Sophie Jean, Céline Simoes, Sandrine Schlosser, Claire Crognier, Céline Bosc, Clémence Capoulade, Sophie Crémers et de la tête de série n°1 de la bande, Sabine Peyssi.

Devenue Chassaing, après son mariage avec Urbain, un Lotois de Saint-Céré qui, lui, s’est plutôt illustré sur les prés du rugby, elle n’a pas oublié : "Ce sont mes meilleurs souvenirs, mes plus belles années. Je les dois à Annie et Jean-Jacques Crognier (NDLR : alors conseillère technique départementale et président du comité), à mes équipières", claque-t-elle, non sans un brin d’émotion. Il fallait s’y attendre, elle emprunte la machine à remonter le temps : "Je me souviens que je donnais des cours sur la terre battue de Paul-Lignon les mercredis après-midi. Il y a eu aussi ce match pour la montée en nationale, à Blagnac, la veille de passer mon bac".

Elle aurait très bien pu en faire son métier, mais elle a finalement opté pour une autre carrière professionnelle. Elle continue cependant de s’appuyer "au quotidien sur ce qui m’a permis de retourner des situations sportives parfois mal embarquées" : "Le mental, ne jamais rien lâcher, malgré les crampes". En 2023, Sabine Peyssi, pardon Chassaing, fêtera les trente ans de son statut de n°1 aveyronnaise, avec un classement à 3/6, et soufflera les bougies du gâteau de son demi-siècle. Elle a une idée pour le cadeau d’anniversaire : "Réunir toutes les copines de cette période qui m’a construite". Chiche !

Création de son agence Sa-M@C en 2014

Née à Rodez, le 10 mai 1973, de parents originaires des terres naucelloises (son père a été président du rugby à Naucelle), Sabine Peyssi a grandi à La Primaube dès l’âge de douze mois. Après un bac G3 et un BTS force de vente à Rodez, elle a rejoint La Borde Basse à Castres pour une spécialisation en merchandising. C’est lors de son alternance pour valider sa troisième année qu’elle a mis ses premiers orteils chez Pierre Fabre. L’industriel pharmaceutique l’a conservée après son stage mais pas dans le Tarn. Non, direction Paris.

"J’étais au cœur du métier, lancée tout de suite dans le grand bain, reconnaît-elle. J’ai passé six mois à l’hôtel, je prenais mes rendez-vous d’une cabine téléphonique et je faisais mes tournées à la carte routière. C’était une autre époque !". Après presque un quart de siècle de fidélité à Pierre Fabre, dont une partie comme directrice régionale couvrant l'ensemble des départements, de Brest au Pays basque (s’installant alors à Saint-Pantaléon-de-Larche, dans la banlieue de Brive, où elle vit toujours), elle a décidé de voler de ses propres ailes. Elle a donc créé Sa-M@C en 2014.

De 2016 à 2020, elle a aussi été salariée du laboratoire Noreva à Clermont-Ferrand pour une mission nationale de gestion des équipes d’animation. Pendant ce parcours professionnel, Sabine Chassaing sait ce qu’elle doit au tennis, sport qu’elle a attaqué à La Primaube à l’âge de 8 ans, avec Camille Schlosser, avant de rejoindre Rodez quelques années plus tard. "Pour goûter à l’échelon national", assure-t-elle. En quittant l’Aveyron, elle n’a pas rangé la raquette dans sa housse.

Plus d’une corde à son art !

Licenciée à Saint-Pantaléon, puis à Objat, elle est "remontée" à 5/6, revivant même une saison en N4 avec les banlieusardes brivistes. Elle est aussi devenue championne de Corrèze de double mixte avec ses deux garçons, à tour de rôle, Valentin (22 ans) et Florent (20 ans), classés à 5/6. Pendant ce temps-là, le papa préfère pousser derrière le CA Brive en Top 14, dans les tribunes du stade Domenech.

Avec Sa-M@C, Sabine Chassaing poursuit, à son compte, l’expertise qu’elle a mise, durant plus de deux décennies, au service de son prestigieux employeur. "Je sais ce que je sais faire, et je le fais bien, sert-elle avec conviction. L’optimisation des points de vente en pharmacies est, notamment, une de mes forces". L’Aveyronnaise n’a rien perdu de sa détermination légendaire ! Que ce soit en matière de merchandising, d’agencement ou de consulting, mais aussi de recrutement ou de formation, elle dégaine facilement sa boîte à outils.

Elle est intarissable sur le sujet : "Les bénéfices de cet accompagnement sont visibilité, efficacité commerciale, augmentation du chiffre d’affaires, performances collectives, mobilisation des équipes, optimisation du temps, gestion de la marge...". La chef d’entreprise a plus d’une corde à son art. Un de ses fils dit d’elle qu’elle est "un couteau suisse". Elle aurait préféré une expression avec celui de laguiole ! Comme celui que lui ont offert Annie et Jean-Jacques Crognier, et qu’elle conserve précieusement.

Si son activité l’a conduite à Toulouse, Bordeaux, Limoges, Clermont-Ferrand, Vichy, Castres, ou au Pays basque, Sabine Chassaing n’a pas (encore) signé de contrat avec l’Aveyron. "Pas pour l’instant ! J’ai une piste mais, visiblement, nul n’est prophète en son pays", sourit l’intéressée. Elle n’a pas pour autant coupé les ponts avec son département de naissance. "Mes séjours sont certes rares mais cette terre est dans mon cœur, pour toujours", volleye-t-elle.

En règle générale, ses visites sont concentrées à Noël, une année sur trois puisqu’elle tourne avec sa sœur, à Sainte-Radegonde, et avec son frère, à Sète. Dans quelques jours, ce sera dans l’Hérault. Elle prend toutefois "plaisir à revenir" avec un faible pour Rodez. "J’adore cette ville, sa mue depuis dix ans et le musée Soulages, s’enthousiasme-t-elle. Quand je pense à ce jardin public avec les halls Charles où j’ai donné mes premiers cours de tennis...". Autre temps, autre discipline, mais un artiste en a remplacé une autre !

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