Nouvel An : et si on optait pour des alcools écoresponsables ?

  • Il existe une règle générale plutôt simple à mémoriser pour comprendre l'impact environnemental des différents types d'alcool : plus celui-ci est fort, plus il est susceptible de polluer.
    Il existe une règle générale plutôt simple à mémoriser pour comprendre l'impact environnemental des différents types d'alcool : plus celui-ci est fort, plus il est susceptible de polluer. ahirao_photo / Getty Images
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - Saviez-vous que les liqueurs, vins et spiritueux ne sont pas tous égaux en terme d'empreinte carbone ? À l'approche du Nouvel An, voici un petit cocktail des alcools écoresponsables, pour faire la fête, sans délaisser la planète !

Si le réveillon de Noël est souvent axé autour des bonnes victuailles, celui de la Saint-Sylvestre met davantage l'accent sur les réjouissances alcoolisées. Mais celles et ceux qui avaient déjà à cœur de concocter un repas de réveillon écoresponsable penseront probablement à l'empreinte carbone des boissons qu'ils consommeront en célébrant l'arrivée du nouveau millésime. Car oui, tous les alcools ne se valent pas en terme d'impact environnemental. Faisons le point avant de faire le plein !

Quels sont les alcools qui polluent le plus ?

Il existe une règle générale plutôt simple à mémoriser pour comprendre l'impact environnemental des différents types d'alcool : plus celui-ci est fort, plus il est susceptible de polluer. C'est notamment le cas du rhum, du whisky ou encore du gin. La culture de céréales et de plantes nécessaires à la production de ces alcools s'avère en effet très gourmande en eau et implique souvent l'utilisation de pesticides. À cela, s'ajoute le processus de distillation, lui aussi très énergivore : la production d'une bouteille de vodka engendrerait par exemple environ 5 kilos de gaz à effet de serre.

Des initiatives intéressantes pour réduire l'empreinte carbone de ces spiritueux ont toutefois vu le jour ces dernières années, à l'instar de cette distillerie écossaise qui a mis au point un gin à base de petits pois, où encore de la start-up américaine Air Co, qui produit de la vodka à partir de CO2 récupéré directement dans l'atmosphère !

Et quels sont les plus écoresponsables ?

Mesurer l'empreinte carbone d'un type d'alcool reste complexe, car cela nécessite de prendre plusieurs critères en compte. À commencer par l'origine de la matière première. Le cidre est par exemple obtenu à partir d'une fermentation naturelle de pommes produites sur place, et est surtout consommé par les Français eux-mêmes. Tous ces critères réunis font de ce breuvage l'un des alcools les plus écoresponsables, du moins en France.

La bière, dont la confection repose sur un processus de fermentation et qui peut facilement être produite localement, est également une bonne option. Toutefois, sa consommation génère des déchets et sa fabrication implique des quantités importantes d'eau.

Quid du champagne ?

Star absolue des soirées de Nouvel An, le champagne ne figure pourtant pas au rang des meilleurs élèves niveau empreinte carbone. Entre l'usage des pesticides, le processus de fabrication, les émissions de CO2 liées aux transports (le champagne représente environ un tiers des vins français exportés dans le monde) et les déchets, la filière champenoise enregistre un lourd bilan carbone.

Elle tente toutefois de revoir sa copie depuis plusieurs années. D'ici 2050, la Champagne s'est donnée pour objectif de réduire de 75% les émissions carbone de ses exploitations. Elle s'est associé à l'Agence de la transition écologique (ADEME) afin de mettre en œuvre le "diagnostic carbone champagne", qui permet à trente nouveaux vignerons installés de bénéficier d'un bilan carbone personnalisé. Selon le Comité Champagne, la filière aurait déjà réussi à réduire de 14% ses émissions de gaz à effet de serre au cours des quinze dernières années.

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