Aveyron : de nouvelles mesures pour les mineurs victimes de violences

  • Le CIDFF et Adavem 12ont signé une convention pour concrétiser leur partenariat.
    Le CIDFF et Adavem 12ont signé une convention pour concrétiser leur partenariat.
Publié le
Alexia Ott

Le partenariat entre le CIDFF et Adavem 12, la création prochaine d’une unité d’accueil pédiatrique enfant en danger… De nouvelles mesures sont mises en place pour accompagner les mineurs victimes de violences.

Le Comité local d’aide aux victimes (Clav), dédié à la protection contre les violences faites aux mineurs, s’est réuni ce vendredi à la préfecture sous la présidence du préfet de l’Aveyron et du procureur de la République. Dans un contexte de "montée en puissance des violences faites aux mineurs" relaté par Martine Brousse, présidente de l’association La voix de l’enfant, cela a été l’occasion de revenir sur ce qui a été mis en place récemment et les projets à venir pour accompagner chaque victime et trouver l’aide dont elles ont besoin.

Une nécessité de croiser les regards grâce la coordination des acteurs, étant principalement l’État, le département et les associations et de s’organiser sur le territoire pour avoir une plus grande efficacité sont à l’ordre du jour.

Le CIDFF et Adavem 12 coopèrent

Pour cela, le CIDFF et Adavem 12, deux associations qualifiées, coopèrent depuis 2022 et ont signé une convention pour concrétiser ce partenariat. Depuis le début de l’année, un travail de maillage territorial et la répartition des fiches ont été mis en place, l’ambition étant de déployer des actions de prévention et de formation auprès des professionnels.

Le département joue un rôle central auprès des victimes. Les Cellules départementales de Recueil, de traitement, et d’évaluation des informations préoccupantes (Crip) permettent "de recueillir les informations préoccupantes, de les évaluer et de les transmettre par la suite au parquet", explique Laëtitia Barrière, la responsable du CRIP 12. D’autres acteurs ont tout autant leur importance. La maison de protection des familles, implantée au sein de la caserne Béteille, a été créée en septembre et a pour objectif de passer à un effectif de cinq gendarmes avant la fin de l’année.

Quant à l’hôpital de Rodez, il s’implique davantage dans les violences faites aux femmes et aux mineurs avec une équipe dédiée et la création d’un dispositif de dépôt de plainte au sein des locaux pour faciliter le parcours des victimes. Le projet de la création d’une unité d’accueil pédiatrique enfant en danger est en cours pour offrir un lieu unique adapté avec des professionnels formés et de proposer une prise en charge globale, psychologique et judiciaire. Courant octobre, les partenaires se réuniront pour avancer le projet.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?