VIDEO. La food et le foot, les deux amours de l'Aveyronnais Pierre Bouissou installé à Toulouse

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  • Pierre et Fred, aux commandes des Filoches, à Toulouse.
    Pierre et Fred, aux commandes des Filoches, à Toulouse. Reproduction - L’Aveyronnais
  • Avant d'être associés aux Filoches, Fred Lepoutre et Pierre Bouissou ont travaillé dans la même boucherie.
    Avant d'être associés aux Filoches, Fred Lepoutre et Pierre Bouissou ont travaillé dans la même boucherie. Reproduction - L’Aveyronnais
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Emmanuel Pons

Plus jeune, Pierre Bouissou a longtemps rêvé d’une carrière pro dans le football américain. Mais le destin en a décidé autrement. Et il a monté, il y a peu à Toulouse, avec son ami Fred Lepoutre, le street food joliment nommé Les Filoches

Un mètre quatre-vingt-cinq. Cent vingt kilos. Il aurait pu jouer au poste de pilier sur les terrains de rugby mais c’est le football américain que Pierre Bouissou a choisi. Originaire de Saint-Côme-d’Olt par son père et de Noailhac par sa mère, – l’Aveyron où il a toujours passé ses vacances – il voit le jour en 1994, à Toulouse, où ses parents sont installés et où il a ouvert récemment le street food Les Filoches.

Coup de fil d’un recruteur canadien

"J’ai toujours été attiré par la nourriture et la restauration", avoue le jeune homme qui décroche un bac pro boucher charcutier traiteur. En parallèle, il se consacre donc au football américain, ce sport si populaire aux États-Unis et au Canada. Pays où il intégrera le championnat collégial. Mais avant cela, il joue en Haute-Garonne avec les clubs de Montrabé, Muret et Toulouse. Et est détecté comme espoir. Ce qui lui permet d’intégrer le pôle France à Bordeaux. Inscrit en sport étude, il prépare donc un nouveau bac pro, en commerce, celui-ci. "Mais il n’y a que le sport qui me motivait."

"Une expérience incroyable"

Jusqu’à ce qu’il reçoive un appel d’un recruteur canadien. "C’était en 2014, j’avais vingt ans et rien à perdre." Le jeune footballeur s’envole alors pour l’Amérique du Nord avec l’envie d’y faire carrière. Et intègre le collège Cégep de Thetford, à 1 h 15 de Québec. "Une expérience incroyable", se souvient-il.

"On étudiait en journée et on s’entraînait le soir. C’était du haut niveau." Pourtant, au bout de six mois, Pierre Bouissou choisit de rentrer en France. "Il me restait un semestre à valider mais c’était l’hiver au Canada et on ne jouait plus. Et les cours n’étaient pas ma priorité."

De retour chez ses parents, il fait un peu d’intérim, passe par Montpellier et revient à Toulouse où il travaille dans la sécurité. "Mais ça ne me plaisait pas du tout. J’ai fait un bilan de compétence et j’ai repris la boucherie, chez Banelier, dans le quartier Saint-Cyprien, pendant deux ans et demi. C’est là que j’ai rencontré mon pote Fred Lepoutre."

Envie d’avoir son affaire

Naît alors chez les deux amis l’envie de se lancer à leur propre compte. "Je voulais vraiment travailler pour moi. On a tout monté en trois mois, dans le quartier du Busca."

Bouchers de formation, Pierre Bouissou et son ami Fred préparent eux-mêmes toutes les viandes de leurs burgers.
Bouchers de formation, Pierre Bouissou et son ami Fred préparent eux-mêmes toutes les viandes de leurs burgers. Reproduction - L’Aveyronnais

Voilà deux mois que l’affaire est lancée et les deux associés ont déjà participé à quelques événements. Le prochain en date a d’ailleurs un petit goût d’Aveyron puisqu’il s’agit du championnat de France individuel de quilles de huit, qui se déroulera le week-end des 29 et 30 juillet, à Montpellier. Un rendez-vous où les deux compères proposeront leurs burgers à l’effiloché de bœuf façon bourguignon ou de porc à la bière, ou encore de poulet mariné ou végétarien.

Pierre Bouissou continue de pratiquer le football américain avec le club de Muret.
Pierre Bouissou continue de pratiquer le football américain avec le club de Muret. Reproduction - L’Aveyronnais

Mais s’il se consacre à la cuisine, Pierre Bouissou n’en oublie pas pour autant sa première passion, le football américain. Discipline qu’il continue à pratiquer au sein de l’équipe des Scorpions, à Muret. "On joue en D2 nationale. C’est juste sous la catégorie Élite, précise le jeune homme qui vient d’avoir 29 ans. On se déplace partout en France le week-end."

Et combiner restaurant et foot, pas trop compliqué ? "Je vais devoir m’organiser", avoue-t-il.

Les Filoches, street food par Fred et Pierre 1, rue Saint-Joseph à Toulouse
Tél. : 05 62 83 24 77
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