La galère d'Owen en BlaBlaCar : le chauffeur de bus l'oublie et refuse de faire demi-tour pour le récupérer, le passager se retrouve sans téléphone ni argent

Samedi 12 août, alors qu'il devait rejoindre Béziers (Hérault), Owen, le passager d'un bus BlaBlaCar a été laissé par son chauffeur à la gare routière de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Averti de l'oubli, ce dernier a de plus refusé de faire demi-tour pour le récupérer, rapporte la rédaction du Parisien contactée par la mère du jeune infortuné qui a décidé de médiatiser l'affaire.

Une pause de quelques minutes se transforme en retard de plusieurs heures

À l’origine de la mésaventure, le retard du Flixbus qu'Owen et ses amis devaient prendre. Lassés d'attendre, les trois hommes se rabattent sur un autre bus, de BlaBlaCar cette fois. Tout se passe bien, jusqu'à une pause à la gare routière de Clermont-Ferrand.

Un changement de chauffeurs est en effet prévu. Owen en profite, comme d'autres passagers, pour se dégourdir les jambes. Las, quand il revient, le bus n'est plus là ! Somnolant, ses deux amis s'aperçoivent de son absence après quelques minutes de route. Ils avertissent alors le chauffeur qui refuse de faire demi-tour. Ce dernier a des horaires à respecter.

Dans le même temps, Owen, qui a laissé toutes ses affaires dans le bus, parvient à contacter sa mère et ses amis. Ces derniers joignent ensuite la plateforme BlaBlaCar, qui propose une solution de covoiturage au jeune homme. Il atteindra Béziers... à plus de 23 heures !

La solidarité des taxis de Béziers

Restent encore une dizaine de kilomètres à parcourir, afin de rejoindre Vendres (Hérault), lieu des vacances du trio. Déjà sur place, ses amis tentent de commander un VTC à Owen, toujours sans téléphone, ni argent. Sans succès.

L'histoire du jeune homme fait toutefois le tour des taxis de Béziers, qui se mettent à sa recherche. L'un d'eux l'amènera au terme de son voyage, à plus d'1h30 du matin.

"En compensation de cet incident", BlaBlaCar a annoncé le remboursement de la réservation du trio, comme l'indiquait l'entreprise au Parisien.