Football : Joseph Mendes, pourquoi cette mise au ban(c) à Rodez ?

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  • Samedi soir à Laval, Joseph Mendes est entré en jeu à la 85e minute.
    Samedi soir à Laval, Joseph Mendes est entré en jeu à la 85e minute. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
Mathis Fessard

Malgré une prépa à quatre buts en autant de matches, l’attaquant n’a pas gagné sa place de titulaire avec le Raf, se contentant de quelques minutes de jeu en fin de partie, comme samedi, à Laval (1-0).

Son raté de la 90e minute, à Laval, transpirait le manque de confiance. Il faut dire que depuis qu’il est arrivé au Raf, à l’été 2022, Joseph Mendes n’a jamais été l’homme de la situation. Celui en qui Peyrelade, d’abord, et Santini, ensuite, attachaient le plus d’importance. Résultat ? Seulement sept titularisations en championnat en un an, pour deux buts. Un bien maigre bilan pour celui qui avait débarqué avec un profil de joueur expérimenté, habitué à la Ligue 2, et fort d’une expérience en Angleterre, du côté de Reading… "On voulait renforcer notre équipe, qui est jeune, avec des joueurs qui ont de l’expérience et du niveau. Quand on regarde le profil et le CV de Joseph, il coche toutes les cases. Je suis très heureux de l’avoir avec moi, car quand il était contre nous, il nous bougeait énormément", disait, au moment de sa conférence de presse de présentation, son président, Pierre-Olivier Murat.

D’une grosse préparation à quelques miettes en fin de match

Et malheureusement pour l’international bissao-guinéen de 32 ans, ce début de deuxième exercice sur le Piton ne lui donne pas beaucoup de motifs d’espoirs pour la suite. Aucun onze de départ en trois journées et deux entrées en jeu, à la 84e minute, puis à la 85e, à Ajaccio et Laval. Pas de quoi vraiment montrer ce dont il est capable, donc. D’autant plus surprenant qu’il avait largement donné satisfaction à son entraîneur au cours de la préparation estivale, avec quatre buts – et une passe décisive – en autant de matches amicaux. Pas suffisant pour faire changer d’avis Didier Santini, semble-t-il, même en l’absence de Clément Depres, samedi à Laval. Et même si ses deux attaquants du soir, Killian Corredor et Andreas Hountondji, qui correspondent bien plus à ce qu’il recherche, en termes de qualité de course notamment, n’étaient pas à la fête (lire ci-contre) et qu’il fallait à tout prix marquer… Le coach justifiant toutefois la rentrée tardive de Joseph Mendes en Mayenne par un malencontreux concours de circonstances : "Avec la sortie sur blessure de Lorenzo (Rajot, à la 36e minute, souffrant d’une petite élongation, d’après les dires de Santini, samedi), on n’avait plus qu’une seule session de changements. On a été obligé d’attendre un petit peu. Si on l’avait fait rentrer plus tôt et qu’il y avait eu un problème derrière, ce n’était pas bon."

Vers un départ ?

Quoi qu'il en soit, les signaux ne restent pas très positifs pour le numéro 11. Et ce, même si le technicien rouergat n’écartait pas la possibilité de le faire jouer davantage, en juillet : "Peut-être qu’à un moment, on pourra mettre deux joueurs d’appuis (Mendes et Depres) dès le début pour fatiguer l’adversaire et puis faire rentrer les coureurs pour envoyer du lourd." Chose que l’on n’a pas encore vue. Une situation qui pourrait, selon nos informations, pousser l’attaquant, sous contrat jusqu’en juin 2024, à chercher un nouveau projet d’ici à la fin du mercato. À suivre.

Corredor-Hountondji, des promesses et des questions

Alignés ensemble d’entrée lors des deux derniers matches, et 19minutes lors du premier, Killian Corredor et Andreas Hountondji ont indéniablement montré qu’ils pouvaient faire la paire. Seulement, le peuvent-ils à tous les matches, et contre n’importe quel adversaire ? Là est la question. Quand leur équipe affronte plus fort qu’elle et que celle-ci n’a pas la possession, comme ce fut le cas à Ajaccio (1-1) et contre Saint-Étienne (2-1), ces deux flèches favorisent le jeu rapide vers l’avant, par des contres. Une manière de jouer qui plaît à Didier Santini. Il ne s’en est jamais caché. Seulement, on l’a vu samedi à Laval, lorsque Rodez a un peu plus la maîtrise du ballon, contre un adversaire plus faible, la vitesse des deux hommes est moins perceptible et tranchante. Du moins sur la durée, puisque leur qualité évidente dans cette filière leur a parfois permis de s’illustrer. Avant de manquer cruellement d’efficacité, comme depuis le début de saison, les trois seuls buts ruthénois ayant été marqués par Rajot, Valerio et Buades. En témoigne l’énorme raté d’Hountondji à la 39e, qui, seul face au gardien, n’est pas parvenu à trouver le cadre. Ce duo affiche bien des promesses. À lui de régler la mire pour les tenir.

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Les commentaires (1)
Emmanuel Buraud Il y a 8 mois Le 20/08/2023 à 23:18

On pourrait en dire de même pour Sébastien Cibois on a affaire à des butés...
C'est à l'image de Pierre Olivier Murat qui s' obstine à nuire à Rodez à l' Aveyron Mon Pays à l' Occitanie au football et aux sport en général