VIDEO. Journaliste, romancier : le Ruthénois Bernard Lagarrigue n’a jamais lâché la plume

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  • Bernard Lagarrigue, lors d’une lecture de son dernier roman, "Se souvenir des pierres du chemin".
    Bernard Lagarrigue, lors d’une lecture de son dernier roman, "Se souvenir des pierres du chemin". Reproduction - L’Aveyronnais
Publié le
Emmanuel Pons

Après une brillante carrière dans la presse écrite, radio et télé, le Ruthénois Bernard Lagarrigue se consacre aujourd’hui à l’écriture de romans.

Avant d’écrire de romans – son troisième opus,"Se souvenir des pierres du chemin", est paru il y a peu aux éditions Domens - l’Aveyronnais Bernard Lagarrigue a longtemps été journaliste, pour plusieurs médias en presse écrite, radio et même télé.

Il voit le jour sur le plateaude Camonil

Il voit le jour en 1948 à Rodez, rue Carnus, sur le plateau de Camonil, alors qu’il habite avec ses parents chez sa grand-mère paternelle, avant de s’installer rue Étienne-Cayla, au faubourg. C’est là qu’il grandit, fréquentant les bancs de la maternelle Sainte-Thérèse tenue par "deux bonnes sœurs à cornettes, Imelda et Laura". Son père est comptable chez Vertroux, sa mère travaille aux Dames de France. Il entre ensuite au Sacré-Cœur avant que toute la famille déménage dans l’Aude, département d’origine de sa mère, après le décès de sa grand-mère maternelle.

"Un métier de saltimbanque"

Le jeune Bernard poursuit ainsi ses études à Carcassonne où il décroche son bac philo avant d’intégrer l’école de journalisme de Strasbourg, contre l’avis de sa famille : "Il n’y a jamais eu de saltimbanque dans la famille", lui reproche-t-on alors.

"Se souvenir des pierres du chemin" est le dernier roman de Bernard Lagarrigue, publié, récemment, aux éditions Domens. Auparavant, étaient parus "Un été 37" et  "Il n’y a pas de geste minuscule", chez le même éditeur.
"Se souvenir des pierres du chemin" est le dernier roman de Bernard Lagarrigue, publié, récemment, aux éditions Domens. Auparavant, étaient parus "Un été 37" et "Il n’y a pas de geste minuscule", chez le même éditeur. Reproduction L’Aveyronnais

Mais déterminé, il part pour l’Alsace. Des études entrecoupées par plusieurs passages par l’agence Midi Libre de la préfecture audoise. Au sortir de l’école, il va faire son service au 13e bataillon des chasseurs alpins, basé à Chambéry, alors que sa femme est mutée à Albertville, non loin de là.

Dégagé de ses obligations militaires et souhaitant poursuivre dans la presse, il répond à une annonce du Dauphiné Libéré qui recherche un tireur photo. "Vous avez un diplôme de journaliste. Vous n’allez pas faire tireur photo !", lui répond-on. "Mais je viens de me marier et j’ai besoin de travailler", avance-t-il.

Bernard Lagarrigue décroche finalement un poste de journaliste à Chamonix où il passe deux années. Puis il choisit de devenir indépendant – "J’avais moins d’argent mais j’étais très heureux" –, pigeant notamment pour l’Agence centrale de presse, France Inter… Une période où il participe aussi à la création de Montagnes Magazine et d’Alpi Rando. Jusqu’en 1980, année où il est contacté par France 3 Rhône-Alpes pour assurer une correspondance.

Présentateur du journal de France 3

"Finalement, j’ai été pigiste pour l’antenne de Grenoble pendant deux ans. Puis reporter et présentateur. J’étais spécialiste des sujets autour de la montagne et du sport, sauf le ski. Et en 1990, j’ai intégré la rédaction de France 3 Languedoc Roussillon, à Montpellier, où j’ai achevé ma carrière, le 27 décembre 2007. Je présentais le journal de 19 heures du lundi au jeudi et animais des émissions comme Noir sur blanc et La voix est libre."

Une carrière riche et variée qui l’a amené à travailler pour la presse écrite, pour la radio et pour la télévision. "J’aurais pu peut-être mieux faire mais je ne renie rien", avoue Bernard Lagarrigue.

"Je me sens de partout mais de nulle part. Mais je suis Aveyronnais !", insiste Bernard Lagarrigue, aujourd’hui installé entre Carnon, dans l’Hérault et Brousses, dans l’Aude. L’ancien journaliste – il a tenu à garder un statut honoraire – n’a pas lâché la plume puisqu’il se consacre à la littérature, à raison d’un ouvrage tous les trois ans, depuis 2017. Son dernier roman est sorti en avril dernier.

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