Veau né avec six pattes dans l'Aveyron : l'animal, baptisé Sixtine, a été racheté et échappera à l'abattoir

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  • L'animal, une femelle, a été baptisé Sixtine.
    L'animal, une femelle, a été baptisé Sixtine. DR
Publié le , mis à jour
V.M.

Le veau né avec six pattes en Aveyron, qui devait prochainement partir à l'abattoir, a finalement été vendu à une association et poursuivra paisiblement son existence en Isère.

Tout est bien qui finit bien pour le veau né avec six pattes en Aveyron l'an dernier. Suite à notre article publié il y a deux semaines, plusieurs associations de défense animale sont montées au créneau pour racheter l'animal (30 millions d’amis, fondation Bardot, Oeuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs). Le journaliste militant Hugo Clément avait même publié une vidéo sur ses réseaux sociaux, et s'est félicité, ce matin, de la nouvelle.

Revirement de situation ! Le veau né avec 6 pattes dans l’Aveyron, qui devait partir à l’abattoir après avoir été opéré et remis sur pied, est sauvé.

L’association @OABA_Off a trouvé un accord avec l’éleveur pour racheter l’animal, qui va pouvoir vivre sa vie paisiblement. pic.twitter.com/Z7aUCrfkeR

— Hugo Clément (@hugoclement) September 11, 2023

Né dans l’est-Aveyron avec une malformation, il y a un an, ce veau avait été opéré par les vétérinaires de la clinique du Causse à l'Aubrac, située dans la commune de Saint-Geniez-d'Olt-et-d'Aubrac. Ces deux membres en trop, au niveau du dos, lui avaient été retirés avec succès. Depuis, la bête a grandi normalement et sans rencontrer de complications. 

Ce dernier devait prochainement être envoyé à l'abattoir et être ainsi vendu pour sa viande. Mais l'éleveur, confronté à une vague de critiques concernant son activité sur les réseaux sociaux, a fini par accepter l'offre de l'association Oaba pour lui racheter la bête, et ainsi lui laisser la vie sauve.

Une femelle baptisée Sixtine

"On a eu beaucoup d’appels et de mails de personnes qui s’insurgeaient de la décision de l’éleveur, mais nous sommes dans une zone rurale, indique au Parisien la clinique vétérinaire du Causse à l'Aubrac, toujours en lien avec l'agriculteur. C’est grâce aux éleveurs que l’on fait manger la France, il a juste fait son métier et prend soin de ses bêtes. C’est une bonne nouvelle que cette histoire se termine bien."

"Ce veau, qui s’avère être une femelle et que nous avons décidé d’appeler Sixtine, se verra donc offrir une belle et paisible retraite dans l’une de nos fermes partenaires, à l’abri de toute exploitation, indique l'association dans un communiqué. Elle sera transférée à nos frais en Isère dans le Troupeau du Bonheur dès que possible, d’ici la fin septembre."

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Les commentaires (2)
Altair3412 Il y a 7 mois Le 12/09/2023 à 09:30

Bravo à ces associations qui ont fait preuve d'humanité !
Cette action relève quelque peu notre société décadente en ensauvagée !

filochard Il y a 7 mois Le 12/09/2023 à 07:44

Une belle histoire