Fièvre catarrhale ovine : la maladie virale gagne du terrain en Aveyron, les éleveurs appelés à la prudence

  • La maladie n'est pas transmissible à l'homme, mais elle peut entraîner d'importantes complications chez les ruminants.
    La maladie n'est pas transmissible à l'homme, mais elle peut entraîner d'importantes complications chez les ruminants. Illustration - Pixabay
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Cette maladie, non transmissible à l'homme, peut entraîner de sérieuses complications chez les ruminants.

La fièvre catarrhale ovine (FCO) est une maladie virale qui affecte les ruminants, dont font partie les bovins, les ovins et les caprins. La préfecture de l'Aveyron alerte sur la recrudescence de cas clinique dans le sud du Massif Central et notamment dans le département depuis le mois d'août 2023.

La maladie est uniquement transmissible à l'animal, l'homme est épargné. De sérieuses complications peuvent être provoquées par le virus sur les bovins : inflammation des muqueuses conduisant à de l'hyperthermie, des difficultés de locomotion, des ulcérations, de l'hypersalivation, et peut conduire à une langue bleue. Les symptômes peuvent varier en intensité, ce qui doit conduire les éleveurs à la plus grande prudence.

Il est recommandé de contacter son vétérinaire dès les premières suspicions pour effectuer des analyses de confirmation et une déclaration. La vaccination, bien que non obligatoire, reste vivement conseillée pour les animaux susceptibles d'être infectés. "La désinsectisation des troupeaux - en éliminant les moucherons qui sont les vecteurs de la maladie entre les animaux - est un outil complémentaire, en particulier lors de mouvements des animaux (foires, concours...), mais elle ne permet pas d’obtenir une protection complète. Dans tous les cas, il convient de nettoyer et désinsectiser les moyens de transport avant le chargement des animaux", relève la préfecture.

Une maladie endémique en France depuis 2015

La fièvre catarrhale ovine (FCO) n'est pas une maladie soumise à éradication, rappelle la préfecture de l'Aveyron. Elle fait cependant l'objet d'une surveillance sanitaire des cheptels par la Fédération des organismes de défense sanitaire du département, les vétérinaires, les laboratoires d'analyses et les éleveurs. La maladie est endémique en France métropolitaine, la raison pour laquelle la FCO est soumise à des restrictions de mouvements vers des pays européens et hors Europe.

Il existe 27 sérotypes différents de FCO à travers le monde, la France est particulièrement concernée par la FCO sérotype 8 depuis 2015.

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