Avec SwingBack, le Ruthénois Hugo Bonet donne un coup de boost à la com des restaurants

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  • À vingt-cinq ans, Hugo Bonet a déjà beaucoup d’ambition.
    À vingt-cinq ans, Hugo Bonet a déjà beaucoup d’ambition. Reproduction L'Aveyronnais
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A Paris, Emmanuel Pons

Le Ruthénois Hugo Bonet, 25 ans, poursuit ses études dans le design mais a déjà un pied dans le métier. Lui qui a créé, avec un ami, SwingBack Studio, une agence de communication digitale, entre Rodez et Paris, spécialisée dans le secteur de la restauration.

Très jeune, Hugo Bonet a été attiré par le dessin. Il décide même de prendre des cours, alors qu’il a une dizaine d’années. "J’étais nul à l’école, avoue le jeune homme, né en 1998 à Rodez. J’étais tête en l’air. Et les matières scientifiques, c’était le cauchemar." Nul, mais évidemment pas idiot et plein de ressources. Et c’est pendant d’un forum des métiers, alors qu’il est collégien à Saint-Jo, à Rodez, qu’il découvre l’univers du design. Une révélation : "Ce sera mon métier !" Il choisit donc de poursuivre, au lycée François-d’Estaing, en filière Science et techniques du design et des arts appliqués (STD2A), où il pratique notamment le dessin, la peinture, la poterie. Bac en poche, il quitte l’Aveyron pour rejoindre Mont-de-Marsan, où il intègre l’école supérieure de design des Landes (EDSL), afin de préparer un bachelor design, graphisme et produit.

"J’ai commencé à aimer l’école à 19 ans"

"Là, je suis rentré dans le vif du sujet. Il y avait beaucoup de pratique. C’est là que j’ai commencé à aimer l’école, à 19 ans !" sourit-il. Et c’est au cours d’un stage, au sein de l’agence Second Degré, toujours à Mont-de-Marsan, que commence à se dessiner le début de sa jeune carrière. "J’ai découvert le web design. Ma vie a pris un tournant car je me suis aperçu que je voulais me consacrer à ça, pas au design produit."

Tout juste diplômé, en juin 2020, Hugo Bonet se met tout de suite à travailler sur le projet du domaine de la Labardie, à la Mouline, au pied de Rodez. Les propriétaires du lieu souhaitent y installer un restaurant – futur Bistrot Guinguette – et une école de danse baptisée EVidanse. "Avec Jean-François [Garlenc], on a créé toute l’identité visuelle et la charte graphique du Bistrot Guinguette et on a mis en place un plan de com qu’on a lancé sur les réseaux sociaux." L’étudiant, avec son comparse, élabore également le site web du lieu. Avant de poursuivre à l’institut supérieur des arts appliqués (LISAA) de Paris où il fait sa rentrée, en septembre 2021. "J’ai découvert l’univers du graphisme. On a même fait le logo du restaurant Le Colibri, à Rodez."

"Chez SwingBack, on comprend la problématique des CHR"

Mais cette première expérience réussie, avec l’équipe du domaine de la Labardie, a donné des ailes à Hugo Bonet et à Jean-François Garlenc, réunis par "la passion commune pour le graphisme et les arts de la table.". Le 1er janvier 2022, ils montent ainsi leur propre société, baptisée SwingBack Studio, agence de communication digitale spécialisée dans le secteur de la restauration. "On aide les professionnels à booster leur visibilité sur les médias numériques", explique le jeune designer qui est aussi passé par Deux-Quatre, à Paris, agence de com spécialisée dans la politique, le publique et le juridique.

"On comprend la problématique des cafés, hôtels et restaurants (CHR), souligne l’Aveyronnais. On peut agir plus rapidement et proposer des solutions concrètes."

SwingBack propose ainsi des prestations d’identité visuelle print et web, de community management, de web design et de stratégie digitale. "Construire une image de marque forte pour son restaurant n’est pas réservé aux étoilés, insiste Hugo Bonet. Même les petits restaurants doivent soigner la leur."

Continuer à apprendre

Mais s’il est un jeune chef d’entreprise, plein de promesses, il n’en oublie pas pour autant de poursuivre ses études et de continuer à se former en préparant son master 2. "Je souhaite poursuivre à Paris, au sein d’une agence pour apprendre auprès de personnes qui ont plus d’expérience. Je me forme aussi à la vidéo, au marketing…", souligne le Ruthénois qui loge à l’Oustal, foyer qui accueille les jeunes Aveyronnais dans le XIIe arrondissement de la capitale.

Et même s’il s’épanouit professionnellement comme personnellement à Paris "où il fait souvent gris", Hugo Bonet retrouve toujours son département d’origine avec "un grand plaisir. Les produits locaux me manquent. Et aussi l’ambiance et la nature. En Aveyron, je faisais beaucoup de VTT…"

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