L’Aveyron en Seine : un lien économique qui compte entre l’Aveyron et Paris, le coup d'envoi est donné ce jeudi 5 octobre soir

  • Rendez-vous ce jeudi 5 octobre sur les quais de Seine  pour une mini-croisière d’exception à bord de la péniche Le Diamant bleu.
    Rendez-vous ce jeudi 5 octobre sur les quais de Seine pour une mini-croisière d’exception à bord de la péniche Le Diamant bleu. Archives - Didier Venom
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Recueilli par Emmanuel Pons

Pour la quatrième année, quatre cents chefs d’entreprise, décideurs politiques et relais d’opinions sont invités à partager un repas gastronomique concocté par des chefs aveyronnais de renom, lors d’une mini-croisière sur la Seine, au cœur de Paris. Tous ont rendez-vous lors de cette soirée baptisée "L’Aveyron en Seine", jeudi 5 octobre, à bord de la péniche Le Diamant bleu. Pascal Laversenne, directeur de Centre Presse Aveyron, nous parle de l’événement.

Pascal Laversenne, directeur général délégué de Centre Presse Aveyron et de l'Aveyronnais.
Pascal Laversenne, directeur général délégué de Centre Presse Aveyron et de l'Aveyronnais. Photo - L'Aveyronnais

Comment est né "L’Aveyron en Seine", dont la quatrième édition se déroule jeudi 5 octobre, à Paris, à bord de la péniche le Diamant bleu ?

Centre Presse, c’est le journal des Aveyronnais. Ce positionnement nous a naturellement poussés vers Paris, où l’on sait que la communauté aveyronnaise est très présente. C’est vrai dans le milieu du CHR (Cafés, hôtels, restaurants), mais pas seulement. Il y a dans la capitale beaucoup d’histoires à raconter pour un média tel que Centre Presse. À Paris sans doute plus qu’ailleurs, la solidarité aveyronnaise, mais aussi l’esprit d’entreprise qui nous anime, sont bien réels.

Avec Serge Gélis, mon prédécesseur (j’étais alors rédacteur en chef), nous avons fait beaucoup de très belles rencontres. Et c’est tout naturellement que nous avons lancé notre supplément L’Aveyronnais. C’était en octobre 2018, cinq ans déjà.

Avec "L’Aveyron en Seine", nous avons souhaité aller plus loin dans notre démarche en recréant, à la demande de la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs, du lien économique entre le "pays" et la capitale.
Dès la première année, le succès a été au rendez-vous et, depuis, il ne se dément pas.

Qu’est-ce qui a poussé Centre Presse et L’Aveyronnais à se lancer dans cette aventure ?

L’Aveyron et les Aveyronnais, c’est notre ADN. Créer du lien, c’est notre raison d’être. L’arrivée du numérique a permis de faciliter ce rapprochement autour de notre rendez-vous dominical. Mais quand on est Aveyronnais, rien de tel que de se retrouver autour d’une bonne table pour aller plus loin dans les échanges. Dès la première édition, nous avons été confortés dans nos choix car les retours ont été très nombreux et évidemment très positifs.

Comment expliquer le succès de ce rendez-vous ?

Les Aveyronnais sont certes des personnes plutôt discrètes, mais cette discrétion n’empêche pas la fierté. Je crois que les gens sont assez fiers d’investir la capitale, d’arborer les couleurs du département sur la Seine. Ça a de la gueule ! Par ailleurs, beaucoup d’Aveyronnais, sur Paris, se connaissent plus ou moins, mais ont rarement la possibilité de se rencontrer ou d’échanger. C’est une belle occasion. Nombre de cartes de visite sont échangées sur le bateau. Derrière, du business Aveyron-Paris se crée. C’est la raison d’être de L’Aveyron en Seine, et notre fierté.

Il faut aussi dire que cette soirée donne le ton d’un week-end très aveyronnais à Paris puisque de vendredi à dimanche, c’est au tour de la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs de mettre la main sur la capitale avec son traditionnel Marché des pays, à Bercy. Là encore, c’est une très belle réussite et un rendez-vous incontournable. Pour les Aveyronnais certes, mais aussi pour plusieurs milliers de Parisiens qui découvrent ou redécouvrent le savoir-faire de l’Aveyron.

C’est un vrai challenge pour les chefs aveyronnais et toute l’équipe qui vont préparer et servir 400 repas...

C’est évident, sans eux rien ne serait possible. C’est justement parce que ce n’est pas facile que nos chefs relèvent le défi chaque année. Ils ont en eux ce savoir-faire et cette flamme qui rend le rendez-vous à nul autre pareil. C’est une grosse logistique, ils sont sans filet mais ils ont l’amour du travail bien fait. On parlait de fierté tout à l’heure : voilà un bel exemple !

Cette quatrième édition sera aussi l’occasion d’un bel hommage…

Oui bien sûr. Nous penserons très fort à Cédric Gaston, disparu récemment. Il était des premiers pas dans l’aventure, sans compter ni son temps ni son énergie. Son enthousiasme, sa joie de vivre ont été des moteurs pour nous. Il nous manque. De là-haut, je suis sûr qu’il sera très fier de ses copains derrière les fourneaux, fier aussi d’avoir participé à mettre cette belle aventure sur les rails.

Jérôme Cantagrel, du Lion d’Or, à Saint-Geniez, rejoint l’aventure

Toujours fidèles au poste sur la péniche Le Diamant bleu, François Arnaud (Le Plaisir des mets, traiteur à Rodez), Clément Battut (Pâtisserie Clément, Rodez), Nicolas Geniez (restaurant L’Agriculture, Baraqueville) et Michel Santos (Restaurant Le Bistrot Guinguette, Rodez) accueillent, cette année, un nouveau venu, Jérôme Cantagrel, à la tête de l’hôtel-restaurant Le Lion d’Or, un bel établissement installé qui propose soixante-dix couverts, place de l’Hôtel-de-Ville à Saint-Geniez-d’Olt, à quarante minutes de Rodez.

Pour ce dernier, dans le métier depuis plus de trois décennies, c’est donc le baptême du feu, lui qui connaît bien François Arnaud et Michel Santos. "On a participé ensemble au grand repas organisé pour les trente ans d’Unicor, en octobre dernier. Et ils m’ont proposé de venir sur la péniche avec eux. J’aime bien les nouvelles expériences comme celle-ci. Et ce sera aussi pour moi l’occasion de découvrir le Marché des pays de l’Aveyron, le lendemain", se réjouit-il.

Sur la péniche le Diamant bleu, Jérôme Cantagrel sera chargé d’encadrer les élèves de l’école hôtelière de Villefranche-de-Rouergue qui assureront le service. Un sacré challenge pour ces jeunes, qu’ils relèvent chaque année avec beaucoup de professionnalisme.

Tous seront à pied d’œuvre, jeudi soir, pour régaler les quatre cents convives attendus lors de la quatrième édition de cette soirée événement. Une belle façon d’échanger autour d’un menu proposant le meilleur des produits aveyronnais préparés par ces chefs de renom.

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