Avec l'Olempienne Delphine Monteillet, la vie comme un cadeau grâce à son entreprise DessOne

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  • Après dix-sept ans chez les Casinos Tranchant, Delphine Monteillet a décidé de voler de ses propres ailes.
    Après dix-sept ans chez les Casinos Tranchant, Delphine Monteillet a décidé de voler de ses propres ailes. Rui Dos Santos
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A Paris, Rui DOS SANTOS

Après dix-sept années passées chez les Casinos Tranchant, la jeune quadragénaire, mariée à un Aveyronnais et maman de deux enfants, a créé sa propre société à Paris.

Elle qualifie son parcours de "linéaire". Peut-être, mais Delphine Monteillet est l’exemple, inspirant, d’une trajectoire, certes linéaire, mais avec beaucoup de relief. Celui également d’une épouse et d’une maman devenue femme entrepreneur... Entrepreneuse pour celles et ceux dont les oreilles sont égratignées par l’expression au masculin !

Née à Rodez, le 28 décembre 1981, mademoiselle Peyrouty a grandi à Olemps, avec une scolarité classique dans le chef-lieu aveyronnais : collège Fabre et lycée Foch, où elle a décroché un bac série ES (économie et social). Attirée par le marketing, elle a continué à jouer à domicile avec trois ans à l’EGC (école de gestion et de commerce), avant d’intégrer, directement en 2e année, TBS (Toulouse business school) en option "gestion des produits de grande consommation".

Diplômée en 2004, elle a alors appliqué ses connaissances, pendant dix-huit mois, chez Bolton solitaire en tant que chef de secteur. Basée à Montpellier, elle sillonnait les routes de Perpignan à Aurillac. Elle a ensuite suivi les battements de son cœur pour monter à Paris et s’installer avec Olivier, un Aveyronnais rencontré à l’école de commerce, devenu son mari et le père de leurs deux enfants, Raphaëlle et Martin, nés, respectivement, en 2014 et 2016.

Fidèle en amour mais également au travail puisqu’elle a consacré un peu plus de dix-sept années de sa vie aux Casinos Tranchant, de 2006 au printemps 2023, dans le marketing, la communication, le commercial, les achats.. "Je me suis vraiment épanouie dans ce travail, se réjouit-elle, avec un grand sourire. J’ai appris sur moi-même, jusqu’où je pouvais aller". Ayant aussi le sentiment qu’elle avait "fait le tour de la question", elle a eu envie "d’indépendance, de travailler à mon rythme".

"Une agence de communication par l'objet"

Elle poursuit sur la génèse de son nouveau projet : "Le Covid-19, à cause duquel j’ai passé près de dix-huit mois à la maison, a été un catalyseur, un déclic, pour un véritable changement de vie". Depuis un peu moins d’un an, elle vole donc de ses propres ailes, avec la création de son entreprise, baptisée DessOne.

C’est sa fille, en regardant sa mère plancher devant son ordinateur, qui a eu l’idée du nom. "En résumé, elle m’a dit "Tu fais des dessins" et "Tu es la n° 1", explique-t-elle. Avec cette société de marquage, je suis dans l’opérationnel, spécialisée dans le cadeau d’affaire. En clair, c’est une agence de communication par l’objet".

Elle espère que "cette porte de sortie" soit de courte durée car elle rêve de proposer ses créations personnelles. Dans quel domaine ? "L’alimentaire et le textile tiennent la corde pour l’instant", glisse l’Aveyronnaise. Avec cette nouvelle organisation, Delphine Monteillet a trouvé "un autre équilibre de vie entre le professionnel et le personnel".

Son quotidien a changé : "J’ai pris un abonnement dans une salle de sport en bas de chez moi, j’aime me promener dans Paris et m’arrêter pour découvrir une exposition, j’ai intégré aussi l’association des parents d’élèves de l’école de mes enfants avec, comme objectif très important l’organisation de la kermesse...". Elle conclut sur le sujet : "C’est un vrai luxe de pouvoir fonctionner de la sorte".

Malgré cet emploi du temps, la jeune quadragénaire aveyronnaise n’a pas coupé les ponts avec le pays. "Nous descendons au moins deux fois par an, l’été et à Noël, confirme-t-elle volontiers. Pour moi, c’est le retour à la nature et également l’occasion de passer du temps avec la famille". Sans oublier le caractère professionnel de ses déplacements puisque, parmi ses clients, elle compte, en effet, quelques Aveyronnais, notamment à Rodez : Go & Live, les lunettes Méravilles ou encore l’hôtel Biney d’Alexandre Boissins.

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