Football - Rodez : en un an, Didier Santini les a tous enrôlés

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  • Didier Santini (55 ans) est à la tête du Raf depuis décembre 2022.
    Didier Santini (55 ans) est à la tête du Raf depuis décembre 2022. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Mardi 5 décembre au soir, Didier Santini vivra, face au Paris FC, son 40e match sur le banc du Rodez Aveyron football en Ligue 2. L’occasion pour son capitaine, Bradley Danger, et son adjoint, Emerick Darbelet, de dresser le portrait de celui qui a pris ses fonctions sur le Piton à pareille période l’an passé.

"Il a amené une positive attitude incroyable au vestiaire. Que tu joues Concarneau ou Mayenne (au huitième tour de Coupe de France, samedi), pour lui ça ne change pas. Même si tu joues le PSG, il pensera qu’on est capables de les battre. Parfois, tu te dis “il abuse”, mais il te le répète tellement souvent, et avec une telle conviction, que tu finis par te dire “pourquoi pas?”." Emerick Darbelet est formel, voilà le trait de caractère principal de Didier Santini. Un point qui n’a pas non plus échappé au capitaine, Bradley Danger : "Il est toujours très positif et fédérateur. Il nous dit tout le temps qu’on est capables de faire beaucoup de choses. Et ça, je pense que c’est très important pour un jeune groupe comme le nôtre. Il est très proche de nous." À tel point que rares sont les moments où le technicien rouergat se livre à des critiques négatives directement dirigées envers l’un de ses protégés devant nous, journalistes, ciblant plutôt le collectif lorsque les choses ne vont pas, même si la ficelle est parfois un peu grosse.

Une première année positive

Depuis son débarquement en Aveyron en décembre 2022, quelques semaines après le limogeage de Laurent Peyrelade, Didier Santini affiche un bilan plus qu’honorable. Dans la zone rouge au moment de la prise de fonction du Marseillais de naissance, le Raf avait par la suite redressé la barre pour se maintenir en L2 et réalisé une folle campagne de Coupe de France terminée en quart de finale à Toulouse. Ce début de saison étant même encore plus prometteur avec une 9e position après 16 journées et sept points d’avance sur les places dangereuses. Santini a réussi par la même occasion à effacer les préjugés qui entouraient sa nomination, lui qui vit là sa première expérience sur un banc pro, et à emmener le public dans son allant. Le résultat d’une méthode de travail et d’une manière de jouer tournée vers l’offensive qui semblent convenir à l’effectif, comme en témoigne Bradley Danger : "Il nous laisse une certaine liberté pour ressortir les ballons de derrière. Offensivement, on n’est pas bridés, tout le monde a le droit d’attaquer, sans oublier les efforts défensifs. C’est vraiment bien. On a directement accroché tous les deux. J’ai confiance en ce qu’il essaye de nous faire faire sur le terrain. Et puis, il sait s’adapter à nous."

Emerick Darbelet : "Je ne suis pas un béni-oui-oui avec lui"

S’adapter, Didier Santini a aussi dû le faire avec son nouveau staff à son arrivée, lui qui restait très attaché à l’ancien de la maison, Laurent Peyrelade. Notamment l’adjoint, Emerick Darbelet. "Ça n’a pas été simple pour lui. On a tous mis un petit peu de temps à trouver notre place. Je pense qu’on l’a trouvée aujourd’hui. La relation est hyper saine. On s’appelle souvent et on se dit réellement ce qu’on pense. Je ne suis pas un béni-oui-oui avec lui. Et quand ça ne va pas, il sait aussi le dire. C’est quelqu’un de droit", exprime le natif de Moulins.

L’arrivée de Santini a permis au fidèle adjoint du Piton de gagner du poids dans le vestiaire, puisque le coach lui a assigné la gestion des entraînements, tandis qu’il reste, lui, davantage dans l’observation. C’est donc tout naturellement qu’il s’associe régulièrement à Darbelet dans ses prises de paroles pour expliquer ses choix. Celui-ci tempère : "Didier nous gère et il nous laisse travailler. On connaît nos rôles. Par contre, c’est lui qui fait tous les choix. C’est lui le patron. Et il sait nous le dire (sourire). Les trucs les plus chiants, je ne les fais pas. Je ne fais pas de choix. S’il me demande, je lui donne mon avis, mais je ne tranche pas. Moi, quand je vais voir les joueurs, c’est facile. C’est lui qui a le rôle le plus ingrat."

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Les commentaires (1)
Emmanuel Buraud Il y a 4 mois Le 05/12/2023 à 16:47

C'est à la fin du bal qu'on compte les bouses...
Pour l'instant le maintien n'est toujours pas assuré, il joue volontairement sans gardien et son meilleur artificier n'est qu'à quatre buts
Bref pas de quoi sauter au plafond
Ok doit composer avec une hémorroïdes qui ne lui amène rien de bon et pour lui le RAF c'est une occasion inespérée d'évoluer en Ligue2 pas de quoi casser trois pattes à un canard....
Cinq ans sans évolution significative et toujours du mal à remplir un stade rénové de 3500 places
Pour crier Yoopi c'est encore plus sur en allant aux quines