La Lunacoise Isabelle Breil accompagne particuliers et entreprises dans le mal-être au travail

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  • La coach professionnelle lunacoise Isabelle Breil : "Je construis mon entreprise comme je trace mon chemin de vie !". La coach professionnelle lunacoise Isabelle Breil : "Je construis mon entreprise comme je trace mon chemin de vie !".
    La coach professionnelle lunacoise Isabelle Breil : "Je construis mon entreprise comme je trace mon chemin de vie !". Reproduction - L'Aveyronnais
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Après un parcours en tant que salariée, notamment dix-huit années chez Pierre Fabre, la quadragénaire, originaire de Lunac, basée près de Toulouse, a décidé de voler de ses propres ailes voilà trois ans, comme coach professionnelle certifiée.

Elle est certes née dans l’Allier, le 13 juin 1974, mais "complètement par hasard". Son père a passé le concours des PTT à Paris (où il a rencontré sa future épouse, native, elle, de Tunisie) et s’est retrouvé en poste dans ce département du centre de la France. La cadette (sa sœur aînée Nadine a quatre ans de plus) y est restée neuf mois... "Je ne sais même pas le situer sur une carte !", sourit-elle.

Isabelle Breil a grandi à Lunac, terre qui a nourri les racines paternelles, mais elle est très certainement une des seules filles de sa génération à ne pas avoir revêtu le maillot des Serènes, ces basketteuses qui ont fait briller les couleurs jaunes et noires de ce village de moins de 500 âmes parmi l’élite de l’orange hexagonal. Bourges, Mirande, Orchies et bien d’autres se sont ainsi cassés les dents face aux joueuses du célèbre président Jean-Marie Santucci, (re)baptisé "Le doc".

Ecrivain ou psychologue

Si elle n’a pas eu son nom floqué sur la panoplie, elle n’a pas, pour autant, oublié cette période : "Je n’étais pas du tout sportive mais c’était l’attraction du week-end, la fièvre du samedi soir. Une fierté pour toute la population du canton". Elle se souvient de Myriam Vaur, de Christine Buchet, de Laurence Lacombe... Après l’école primaire locale, elle a fréquenté le collège privé de La Fouillade et le lycée Sainte-Procule à Rodez, avec un bac série A2 (philosophie et langues) à la clé.

Elle hésitait entre deux métiers : écrivain ou psychologue. "J’avais écrit un premier livre à l’âge de 14 ans et ma sœur l’avait déposé chez une maison d’édition ruthénoise, se rappelle-t-elle. On m’avait dit que c’était un peu "vert", tout en m’invitant à continuer". L’idée lui trotte toujours dans la tête... Pour ce qui est de la psychologie, une conseillère d’orientation lui avait demandé : "Vous avez envie de choisir cette profession pour aider les gens ou bien pour régler vos propres problèmes ?".

"S'accomplir au travail sans s'abîmer la santé !"

Elle a alors opté pour une troisième voie avec trois ans à l’école de gestion et de commerce (EGC) à Rodez. Après une première expérience chez Orange à Paris (assistance aux agences, marketing...), elle a suivi les battements de son cœur et s’est installée près de Toulouse, intégrant, durant dix-huit années, les effectifs de Pierre Fabre.

"Officiellement, j’étais assistante commerciale pour le réseau, mais je suis vite devenue assistante sociale des commerciaux, tant pour les problèmes professionnels que personnels", s’amuse-t-elle.

Après presque deux décennies de fidélité à ce grand groupe, elle a fait un constat : "Je me sentais à l’étroit et je ne voulais plus faire de la communication, ainsi que du marketing. Avec un warning qui s’allumait, en l’occurrence s’accomplir au travail sans s’abîmer la santé !". En 2019, elle a effectué une formation au coaching : "Une révélation ! Je me suis dit que c’était ça que je voulais faire".

"Il n'est pas question de creuser l'enfance"

Isabelle Breil s’est lancée en mars 2021, avec un leitmotiv écrit en lettres majuscules : "Il n’est pas question de creuser l’enfance... On fait avec ce qu’on est !". Spécialisée dans la santé mentale, l’équilibre de vie, la qualité de vie au travail, la santé émotionnelle..., elle éclaire son rôle d’une belle formule : "J’accompagne les particuliers et les entreprises dans le mal-être au travail".

"Tout arrive au bon moment"

A l’interrogation de savoir si elle aurait aimé le faire plus tôt, la Lunacoise, maman de deux enfants âgés de 19 et 16 ans, est affirmative : "Tout arrive au bon moment. Cela demande une telle énergie que je n’étais pas capable de le faire avant. Ce n’est pas du courage comme je l’entends parfois. Soit je me jetais à l’eau, soit je m’éteignais petit à petit". Elle a donc choisi le grand bain !

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Les commentaires (1)
guilhem12 Il y a 4 mois Le 21/12/2023 à 11:19

Il y a un travail énorme pour redonner goût au travail dans ce pays et mettre à mal les méthodes de management appliquées par les petits bourgeois. Ils ont été formés en Ecole de Commerce où l'entre-soi règne.
Le Macronisme qui a mis à genoux le pays en est le parfait exemple.