La politique dans la peau pour le Ruthénois Loïc Ferrieu

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  • Dans le sillage de son père, Loïc Ferrieu s’est toujours intéressé de (très) près à la politique et à l’action publique.
    Dans le sillage de son père, Loïc Ferrieu s’est toujours intéressé de (très) près à la politique et à l’action publique. L'Aveyronnais
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Rui Dos Santos

Natif de Rodez, diplômé de Sciences Po Toulouse, le jeune trentenaire est chef de cabinet du maire de Bruguières et conseiller municipal à Ramonville, encarté chez Horizons. Il vient également d’être élu président de l’amicale des Aveyronnais de Toulouse et de Haute-Garonne, succédant ainsi à Laurence Destruel.

"Elle a su me convaincre !". Avec le précieux soutien de François-Louis Vioulac, l’avocate Laurence Destruel a plaidé avec succès pour laisser la présidence de l’amicale des Aveyronnais de Toulouse et de Haute-Garonne, et donner le témoin à Loïc Ferrieu. Le passage de relais a eu lieu au cours de l’automne, alors que l’ancienne et son successeur ont fait connaissance en... mai 2023.

"J’ai participé à un événement autour, notamment, de l’auteur Pierre Carayon et, visiblement, j’ai fait bonne impression, sourit le nouveau président. J’ai dit "Oui" car Laurence a donc su trouver les bons mots et il n’était pas question de "fermer" l’amicale". Loïc Ferrieu s’est fixé comme premier objectif de "donner une impulsion". Avec, s’appuyant sur ses relations privilégiées avec Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, le marché de l’Aveyron en plein cœur de la Ville rose pour priorité ?

Il attendait la question : "Le plus urgent est vraiment de relancer l’association ; laquelle, à l’instar de beaucoup d’autres, connaît un creux après la pandémie. Il faut déjà mobiliser les forces vives en interne".

Il poursuit sur le sujet : "Ce marché n’aura pas lieu en 2024. C’est trop juste. On va l’envisager pour l’année suivante, mais pas sur la place du Capitole, ni avec 50 exposants. On servira quelque chose de plus modeste". Et de conclure : "La première date est pour mars avec le traditionnel thé dansant".

Un double cursus à Toulouse : Sciences Po et histoire

Né à Rodez, en 1990, dans une famille sud-aveyronnaise, plus précisément de Saint-Georges-de-Luzençon, Loïc Ferrieu a grandi à Olemps, puis à Bruguières, ville de la banlieue toulousaine où il a pris ses quartiers à l’âge de 9 ans, au gré des mutations de son père, agent EDF. C’est aussi ce dernier, premier adjoint d’Eugène Cros, dans sa commune d’origine près de Millau, de 1983 à 1989, qui lui a transmis le virus de la politique et de l’action publique.

C’est donc "tout naturellement" que son bac série S en poche, décroché au lycée de Blagnac, il a opté pour une prépa lettres et sciences sociales, avant de réussir le concours de Sciences Po Toulouse avec, à la clé, un diplôme de l’IEP parcours "Europe et territoires", droit européen, collectivités locales. Il a mené de front un double cursus universitaire puisqu’il a également assuré un master 2 en histoire et civilisations modernes et contemporaines.

Tout en se mobilisant, en tant que militant, pour la campagne des municipales de Jean-Luc Moudenc, il a effectué un stage dans un des groupes d’opposition au conseil régional Midi-Pyrénées, avant de devenir, en août 2014, collaborateur d’élus à la mairie de Toulouse. Il n’a pas oublié : "J’ai été directement dans le bain !".

"Je n'ai pas fait mieux que les autres face à la vague Delga"

Cette expérience a duré un peu plus de quatre ans puisque, depuis le 1er janvier 2019, il est chef de cabinet de Philippe Plantade, maire de Bruguières. Sa passion pour la politique et l’action publique est telle que Loïc Ferrieu est aussi conseiller municipal à Ramonville.

Présent sur la liste de Sylvie Brot en 2020, il n’était pas sorti des urnes (cinq élus et il était en 8e position), mais, "à la faveur de plusieurs démissions et d’un imbroglio administratif", il a été installé en avril 2023, après une tentative infructueuse aux départementales.

Encarté à Horizons, le parti fondé en 2021 par Edouard Philippe, il s’était ainsi présenté sur le canton de Toulouse Rangueil, arrivant troisième au 1er tour avec un score de 20 %, devancé, notamment, par le binôme socialiste. "Je n’ai pas fait mieux que les autres face à la vague Delga, commente-t-il. J’ai été emporté, comme tout le monde. Je n’ai pas pu être le récif sur lequel la vague se fracasse !".

En attendant les prochaines échéances (municipales 2026), cet ancien membre de la JCE toulousaine, fier de la récente élection de la Millavo-ruthénoise Mathilde Quintard à la présidence nationale, continue à s’intéresser à toute l’actualité aveyronnaise ; à distance, mais également lors de ses séjours réguliers, dans le Sud-Aveyron en particulier.

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