Aveyronnais d'adoption, Thomas Pouget planche sur le théâtre

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  • Très proche de sa tante Sylvie et de sa grand-mère paternelle Annie, qui vient à Druelle, Thomas Pouget a, aussi, "un lien artistique fort avec Rodez". Très proche de sa tante Sylvie et de sa grand-mère paternelle Annie, qui vient à Druelle, Thomas Pouget a, aussi, "un lien artistique fort avec Rodez".
    Très proche de sa tante Sylvie et de sa grand-mère paternelle Annie, qui vient à Druelle, Thomas Pouget a, aussi, "un lien artistique fort avec Rodez". Baptiste Marcon
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Rui DOS SANTOS

Né à Mende, en 1990, installé dans le nord de la Lozère, après avoir travaillé, notamment, au Puy-en-Velay, à Besançon et en Avignon, ce comédien et directeur artistique de la compagnie La joie errante, créée en 2015, a fait une partie de ses classes à Rodez, avec Olivier Royer. Et il est resté fidèle au département puisque sa tante et sa grand-mère paternelle habitent à Druelle.

"Présentateur télé ou prof de mathématiques ?". Telle était l’hésitation de Thomas Pouget. A l’école, il rêvait de petit écran mais "il y avait beaucoup de candidats pour peu d’élus", puis, au lycée, il se voyait bien au tableau noir enseigner les maths mais, "à défaut de savoir si j’avais le niveau, je crois que je manquais surtout d’entrain". Il a donc opté pour une troisième voie. Laquelle l’a amené à passer par l’Aveyron...

Thomas Pouget est né à Mende, le 24 octobre 1990, dans une famille lozérienne et a grandi sur le Causse de Sauveterre, près de Chanac. Après une 1re S au lycée Saint-Joseph à Marvejols, il s’est alors réorienté, posant livres et cahiers au lycée Monteil à Rodez, pour deux années (1reet Terminale) en STI (électronique).

Durant ce séjour ruthénois, il a intégré les cours de théâtre prodigués par Olivier Royer à la Maison des jeunes et de la culture (MJC), ainsi que les ateliers que celui-ci animait dans l’établissement scolaire qu’il fréquentait. Il n’a pas oublié : "J’ai découvert cette discipline artistique au lycée de Marvejols. J’étais introverti et elle m’a offert un espace de liberté, me donnant également la possibilité de m’exprimer en public. J’ai appris aussi qu’on pouvait en faire son métier". Ses deux années sur les planches de la MJC du chef-lieu aveyronnais ont confirmé cet amour théâtral...

Une compagnie créée en 2015

Ses parents ne l’ont jamais détourné de cette passion, tout en l’encourageant à décrocher un diplôme. Son bac en poche, il a rejoint Le Puy-en-Velay pour un BTS... communication au lycée technologique Saint-Jacques-de-Compostelle et les cycles 1 et 2 d’art dramatique au Conservatoire sous la direction de Carole Baud. "Son niveau d’exigence, sa rigueur, ont été mes moteurs", continue-t-il de marteler. En 2011, il a obtenu une licence d’arts du spectacle à Besançon, ainsi que son cycle 3 d’art dramatique au Conservatoire du Grand Besançon. "J’ai toujours eu des doubles cursus", sourit-il.

Thomas Pouget a ensuite mis le cap au sud pour s’installer en Avignon, où il a suivi un cycle professionnel durant trois ans (de 2014 à 2016) et rencontré Olivier Py, qui lui a confié la tenue d’assistant metteur en scène. "Je savais que je voulais jouer et fédérer également des équipes. C’était les prémices avant de monter ma compagnie, créée en 2015 et baptisée La joie errante, explique-t-il. Mon ambition était de proposer des spectacles accessibles et exigeants. Oui, c’est possible ! Il faut arrêter de les opposer. La culture ne doit pas être rentable, mais elle est là pour réfléchir, pour se rencontrer, pour s’émouvoir, pour s’émerveiller... On a le droit de s’évader".

Une tante et sa grand-mère paternelle à Druelle

S’il est revenu en 2017 en Lozère, "comme un retour aux sources", posant ses valises à Blavignac, "un endroit où je vis, où je travaille, pour un territoire, pour faire partie d’un paysage", Thomas Pouget n’a pas coupé les ponts avec Rodez. "Je garde un amour pour cette ville, avec des souvenirs agréables, et aussi des copains, confirme l’intéressé. Mais, mon lien le plus fort, ce sont des attaches familiales comptant plus que tout, en l’occurrence ma tante Sylvie et ma grand-mère paternelle Annie qui vivent à Druelle". Il va tout mettre en œuvre pour leur rendre visite à Noël.

Il a demandé quoi au pied du sapin ? La question l’amuse : "Du temps !". "Ma vie est belle. Je ne m’ennuie ainsi jamais mais les journées ne sont pas assez longues pour digérer ma boulimie et ma curiosité", souligne cet intermittent du spectacle, qui aimerait "continuer à être comédien et metteur en scène" et qui se voit bien, "un jour, directeur d’un centre dramatique national". "ça me parle, je sais que ça m’attire", conclut-il.

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