Mathilde Saules, originaire de Nauviale : "Mon métier dans le social a tout son sens"

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  • "La vie m’a apporté de belles surprises", dit Mathilde Saules, qui travaille en région parisienne. "La vie m’a apporté de belles surprises", dit Mathilde Saules, qui travaille en région parisienne.
    "La vie m’a apporté de belles surprises", dit Mathilde Saules, qui travaille en région parisienne. Reproduction - L’Aveyronnais
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A Paris, Emmanuel Pons

Chef de service dans un établissement qui accueille des handicapés en région parisienne, l’Aveyronnaise Mathilde Saules a connu une belle évolution professionnelle dans le milieu du social où elle s’investit corps et âme.

On sent chez Mathilde Saules beaucoup de sensibilité et d’empathie. Est-ce pour cela que la jeune femme de trente-deux ans, née à Rodez en 1991, et originaire de Combret, village de la commune de Nauviale, a choisi de s’occuper des personnes les plus fragiles ?

"J’ai toujours su que je voulais travailler dans le social", avoue-t-elle. Plus qu’une conviction, une vocation.

Alors, après être passée par le collège Saint-Jo de Rodez et décroché le bac au lycée François-d’Estaing, elle entame une prépa pour le concours d’entrée à l’école d’éducateurs spécialisés, auquel elle échoue. "Alors j’ai intégré l’institut Limayrac, à Toulouse, pour devenir conseillère en économie sociale et familiale", raconte l’Aveyronnaise, avant de débarquer à Paris, à 23 ans.

Chef de service dans un foyer spécialisé

Fraîchement diplômée, elle s’installe avec son frère à l’Oustal – le foyer qui accueille les jeunes Aveyronnais qui arrivent dans la capitale – le temps de trouver un logement. Très vite, elle décroche un CDI en tant que coordinatrice dans un foyer polyvalent pour handicapés, à Clichy. Elle passe ainsi cinq années au foyer d’accueil médicalisé Les Roseaux. Elle passe alors le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (Caferuis), ce qui lui permet d’obtenir le statut de cadre, "une fierté personnelle", avoue-t-elle. Elle poursuit dans la même association, au sein du foyer résidence des Bois, à Colombes, où, au poste de chef de service – elles sont deux – elle manage avec sa collègue, sous la supervision du directeur, une équipe d’une trentaine de salariés qui s’occupe d’adultes handicapés.

Un milieu au sein duquel elle dit s’épanouir. "J’adore mon travail, l’environnement est très sain. J’aime beaucoup le public du handicap adulte. C’est vraiment un métier qui a du sens, appuie l’Aveyronnaise. On prend l’humain dans toute sa complexité et sa fragilité. Et je contribue, à ma petite hauteur, au bien-être des personnes qui en ont besoin. J’ai beaucoup de chance."

Et si elle fait son chemin en région parisienne, Mathilde Saules n’en oublie pas son Aveyron natal et ses racines, du côté de Combret. "Quand je rentre, je retrouve ce cadre de vie que j’aime tant. Cette richesse, cette sérénité…, souligne-t-elle. Et en tant que bonne Aveyronnaise, j’ai toujours dans la tête l’idée, un jour, de revenir m’installer chez moi."

Mais avant cela, elle continue à s’investir corps et âme auprès des handicapés et des personnes les plus fragiles. Elle tient d’ailleurs à lancer un appel : "On a besoin de gens motivés pour travailler dans le social", insiste-t-elle.

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