Avec le Petit Saint-Benoît à Paris, Le Marmot Laurent Nègre s’installe rive gauche
Laurent Nègre, qui a reçu il y a peu la coupe du Meilleur Pot de Paris, vient d’ouvrir Le Petit Saint-Benoît, dans le VIe arrondissement de la capitale. Un bel accomplissement pour le Marmot qui a aussi un projet de chambres et de table d’hôtes en Aveyron.
Déjà à la tête de deux établissements parisiens - La Grille Montorgueil, dans la rue du même nom, dans le IIe arrondissement, et L’Étincelle, rue de Clichy, dans le IXe - Laurent Nègre est depuis peu l’heureux propriétaire, associé avec un ami, du Petit Saint-Benoît.
Un établissement installé 4, rue Saint-Benoît, dans le VIe, qui vient à peine de rouvrir, après quelques travaux de rafraîchissement.
Vous l’aurez compris, l’Aveyronnais n’est pas un nouveau venu dans la restauration. Et pourtant, c’est dans les télécoms que le quadragénaire, né en 1979 à Rodez mais originaire de Saint-Geniez-d’Olt, a commencé sa carrière professionnelle.
Et c’est au tournant des années 2000, après le crack de la bulle internet, qu’il monte à Paris pour « faire garçon de café » à L’Alouette, brasserie dirigée par le Decazevillois Jean-François Salles. Il apprend le métier et gravit petit à petit les échelons : directeur du Vavin, dans le VIe arrondissement avant une première affaire, le Marbeuf, avec trois associés, dans le VIIIe…" Une formation accélérée !", sourit Laurent Nègre qui se sépare alors du Marbeuf pour acheter L’Étincelle.
Une envie d’Aveyron, berceau de sa famille
"Le fait d’être Aveyronnais, ça ouvre des portes, avoue-t-il. C’est plus facile de rencontrer des gens et d’avancer…"
Avec le rachat du Petit Saint-Benoît - "sur un emplacement stratégique" - après La Grille Montorgueil, l’Aveyronnais se réjouit d’avoir "une affaire rive droite et une affaire rive gauche".
La coupe du Meilleur Pot 2024 récompense notre travail. Ça fait plaisir et ça contribue à la notoriété de nos restaurants qui proposent une cuisine traditionnelle en conservant l’esprit de comptoir et de bistrot parisien. C’est pour nous une belle reconnaissance de la part de l’Académie Rabelais.
Laurent Nègre
Deux bistrots qui cultivent "le même esprit début de siècle". Comme un accomplissement pour le Marmot qui se verrait bien revenir au pays. "Avec ma compagne Aurélia Fourgous, on a acheté une bâtisse à Saint-Laurent-d’Olt, le village de mes grands-parents. Avec le projet de monter des chambres d’hôtes. C’est une chose à laquelle on réfléchit depuis longtemps."
Une idée qui ravit leurs deux enfants, Élise (16 ans) et Martin (10 ans), très proches de leurs grands-parents et attachés à l’Aveyron. Sans oublier, bien sûr, une table d’hôtes, avec toujours le même plaisir de recevoir et de partager.
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