La Druelloise Camille Bayol est aux petits soins des clients du Château Voltaire, à Paris

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  • Parmi les nombreuses missions de la Druelloise Camille Bayol, responsable du service "relations clients" de l’hôtel cinq étoiles Château Voltaire  à Paris, il y a  la vérification minutieuse des prestations assurées, en particulier,  dans les chambres. Parmi les nombreuses missions de la Druelloise Camille Bayol, responsable du service "relations clients" de l’hôtel cinq étoiles Château Voltaire  à Paris, il y a  la vérification minutieuse des prestations assurées, en particulier,  dans les chambres.
    Parmi les nombreuses missions de la Druelloise Camille Bayol, responsable du service "relations clients" de l’hôtel cinq étoiles Château Voltaire à Paris, il y a la vérification minutieuse des prestations assurées, en particulier, dans les chambres. L'Aveyronnais
  • La jeune femme de 25 ans a participé à l'ouverture de l'établissement parisien, en octobre 2021. La jeune femme de 25 ans a participé à l'ouverture de l'établissement parisien, en octobre 2021.
    La jeune femme de 25 ans a participé à l'ouverture de l'établissement parisien, en octobre 2021. L'Aveyronnais
Publié le
Rui Dos Santos

Originaire de Druelle, plus précisément du hameau du Pas, cette jeune femme, âgée de 25 ans, est "duty manager" (gestionnaire de service) dans cet hôtel cinq étoiles de la capitale, un établissement très haut de gamme (32 chambres), ayant participé à son ouverture au mois d’octobre 2021.

"Motivée, passionnée par mon travail, exigeante, consciencieuse, sens du détail, rigoureuse, organisée, discrète, dynamique, à l’aise à l’écrit et à l’oral". Non, ce n’est pas une version contemporaine des Dix commandements, mais la liste des qualités énumérées par Camille Bayol. Celles qu’elle met au service du Château Voltaire et, surtout, de la clientèle de cet hôtel cinq étoiles, situé 55-57 rue Saint-Roch, à Paris, dans le 1er arrondissement, entre l’Opéra Garnier et le Louvre.

Cet établissement très haut de gamme a été créé par Thierry Gillier, propriétaire de Zadig et Voltaire (d’où le nom). Le bâtiment accueillait d’ailleurs les bureaux de la célèbre marque de mode, avant près de cinq ans de travaux et une ouverture en octobre 2021. à laquelle Camille Bayol a participé.

Si elle a répondu à une offre pour la réception, elle s’était fixée "douze mois pour lancer le service "relation clientèle" qui n’existait pas". Il a vu jour, comme prévu, une année plus tard. Il faut maîtriser la langue de Shakespeare pour déchiffrer la carte de visite : "guest relations" (relations clients, notamment, des VIP, "aussi bien des célébrités que des visiteurs réguliers") ou "duty manager" (gestionnaire de service).

Son premier billet de 500 euros à Cannes

Camille Bayol est née, le 6 octobre 1998, à Rodez, et a grandi au Pas, sur la commune de Druelle. Après une scolarité ruthénoise (école Jeanne-d’Arc, collège Sainte-Marie, lycée François-d’Estaing), elle a alors décroché un bac ES (économique et social), spécialité "mathématiques", avec mention "très bien". Elle se souvient : "La plupart des enseignants m’encourageaient à faire une série scientifique, mais je préférais l’économie, l’actualité..., pour comprendre le monde dans lequel on vit".

Elle avait également, depuis la classe de 4e, "un faible pour les langues étrangères", tout en adorant "cuisiner, recevoir, dresser de très belles tables". Pour réunir tous ces ingrédients, elle a choisi hôtellerie-restauration. Alors qu’elle aurait pu prendre la direction de Vatel à Nîmes, elle a rallié Lyon et l’Institut Paul Bocuse. "J’ai eu un coup de cœur lors des portes ouvertes", glisse la jeune femme.

Elle y a passé quatre ans : trois pour la licence professionnelle en management international de l’hôtellerie et de la restauration ("mention bien"), puis le bachelor Hons, spécialisation "maximizing profit in the electronic marketplace".

Avec un stage chaque année : service bar, jour puis nuit, à l’Hôtel Martinez à Cannes, où elle a vu son premier billet de 500 euros ("Un Américain qui a réglé deux cocas !") et servi bon nombre de stars du cinéma présentes au festival de Cannes, réception à l’Hôtel du Palais à Biarritz, avec l’apprentissage de quelques mots en russe, relation clientèle au Royal Monceau à Paris. Exclusivement des cinq étoiles !

Le cordon avec l'Aveyron n'est pas coupé

Après un MBA en management de l’hôtellerie à l’école supérieure de gestion de Paris, en alternance au sein de l’entreprise Orea management, où elle préparait, notamment, des grilles tarifaires, elle a donc décroché son premier CDI au Château Voltaire, qui compte l’hôtel, mais également un restaurant (la brasserie L’Emil) et un bar (La coquille d’or).

"J’avais besoin de missions plus concrètes. Cet établissement cinq étoiles de 32 chambres permet un accueil personnalisé, souligne-t-elle. Cela facilite ainsi l’anticipation et les échanges".

Malgré des journées bien remplies ("Aucune ne ressemble certes à une autre, mais, en règle générale, je commence à midi et ne finis pas avant 21 heures", confirme la jeune femme), Camille Bayol n’a pas coupé le cordon avec son Aveyron natal. Elle s’est tout juste contentée de perdre son accent !

"Prendre et donner du plaisir"

"Ici, il y a toute ma famille et c’est important pour moi de revenir recharger les batteries (NDLR : logique pour une fille de garagiste !) et, aussi, me replonger dans la nature, se réjouit-elle. Je rentre toujours l’été et à Noël, et régulièrement au printemps. à Paris, même si je n’ai jamais vécu à L’Oustal, je ressens cette solidarité aveyronnaise".

Elle n’a pas oublié également que tout a commencé dans son département d’origine : "Que ce soit à l’âge de 5, 8, 12 ou 18 ans, quel plaisir de recevoir famille et amis autour d’une belle table dressée et de se délecter de bons petits plats mijotés. Depuis toujours intéressée par l’hôtellerie-restauration, j’ai su, très jeune, que je souhaitais faire carrière dans ce secteur, représentant pour moi, non seulement un métier, mais une véritable passion. La passion de donner, la passion de faire plaisir et la passion de contribuer au bonheur de mon entourage".

Elle rappelle aussi volontiers deux étapes importantes au cours de son adolescence à Rodez : "Mon stage d’observation en 3e chez Mauvertex, spécialiste de l’art de la table (vaisselle, couverts, ustensiles de cuisine...), et celui en 1re à l’hôtel Mercure". Les dés étaient visiblement jetés !

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