Le Nauvialois Julian Massol : le petit pont entre le club de foot des Aveyronnais de Paris et la communauté brésilienne

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  • "Bianca a apporté un côté international à notre vie",  dit Julian Massol en évoquant sa femme brésilienne,  rencontrée à Paris et épousée en septembre dernier. "Bianca a apporté un côté international à notre vie",  dit Julian Massol en évoquant sa femme brésilienne,  rencontrée à Paris et épousée en septembre dernier.
    "Bianca a apporté un côté international à notre vie", dit Julian Massol en évoquant sa femme brésilienne, rencontrée à Paris et épousée en septembre dernier. Reproduction - L’Aveyronnais
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A Paris, Emmanuel Pons

Installé à Paris avec son épouse Bianca, originaire du Brésil, le Nauvialois Julian Massol est ingénieur chez Bouygues Telecom. Il cultive aussi une passion de toujours pour le foot qu’il pratique avec les Aveyronnais du FC Cantou.

Quand il évoque ses jeunes années, en Aveyron, Julian Massol se souvient de son passage en section foot étude, au lycée Monteil de Rodez. Lui qui a commencé ce sport enfant, qui a joué au Raf jusqu’à ses 22 ans. Et qui a notamment côtoyé un certain Joris Chougrani – joueur de l’équipe une qui évolue en Ligue 2 – "un bon ami". Cet amour du ballon rond, il ne l’a jamais perdu, puisque, en s’installant à Paris, il n’a pas tardé à rejoindre les bancs du FC Cantou, l’équipe des Aveyronnais de la capitale et de leurs amis.

Mais avant cela, le jeune Julian, né à Rodez en 1991, grandit à Nauviale où il est scolarisé avant d’intégrer le collège Kervallon de Marcillac et donc le lycée Monteil.

Toulouse puis Paris

Il poursuit à Rodez par un DUT Gestion des entreprises et des administrations avant de préparer, à Toulouse, une licence en management. Suivie par un master 1 marqué un stage à Paris, – déjà – au sein de l’institut de sondages CSA. Avant de revenir à Toulouse pour le master 2 qui va renvoyer le jeune Aveyronnais à la capitale, en stage chez BVA, cette fois-ci, où il décroche un CDI en 2014.

Au bout de trois ans, il intègre la société Impact Mémoire, spécialisée dans les sciences cognitives. "Il s’agissait de prédire les performances publicitaires d’une marque. On travaillait pour L’Oréal, LVMH…", explique Julian Massol qui, après trois années, rejoint l’équipe de La Voix du client, société spécialisée dans la satisfaction client. "Il y a pas mal d’opportunités à Paris, note-t-il, avec les réseaux, les chasseurs de têtes…"

Et c’est deux ans plus tard, en janvier 2022, qu’il est embauché par Bouyges Telecom. "Toujours côté clients, précise-t-il, afin de comprendre leurs besoins et briefer les instituts de sondages avant d’analyser les données."

Plus précisément, le Nauvialois est consumer insights manager. Autrement dit, son métier consiste à comprendre et à définir les besoins des clients afin d’établir une stratégie adaptée et faire le lien entre les clients et l’entreprise.

Envie de bouger

Et quand il ne travaille pas, c’est avec plaisir qu’il retrouve les copains du foot du FC Cantou. "Ils m’ont contacté dès mon arrivée à Paris, se souvient-il. Je suis allé les voir jouer et, après le match, on a passé une super soirée." Il n’en fallait pas plus pour que l’Aveyronnais prenne sa licence, quelques jours plus tard. "Il y a pas mal de temps forts tout au long de l’année qui créent de beaux moments de convivialité", se réjouit-il.

Marié avec Bianca, originaire du Brésil, depuis septembre dernier, Julian Massol fréquente la communauté brésilienne à Paris. "Elle a apporté un côté international à notre vie", apprécie-t-il. Mais est aussi tombée amoureuse de l’Aveyron. "Avec sa famille et ses amis, ils sont venus en mai dernier. J’avais organisé un circuit – Conques, le marché de Marcillac, la rando VTT de Nauviale, la cascade de Salles-la-Source, la cave de Valady, le trou de Bozouls… Il y avait des Brésiliens mais aussi des Écossais, des Italiens… J’étais le seul Français."

Un Français et surtout un Aveyronnais qui, depuis sa rencontre avec Bianca, a envie de découvrir autre chose. "On aimerait bien bouger. On a eu tous les deux un coup de cœur pour les Pays-Bas. Et pourquoi pas le Brésil, dans quelques années", dit Julian Massol qui prend chaque semaine des cours de portugais.

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