Rodez : le chantier de l’ex-clinique Saint-Louis devant le tribunal

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  • L’entrée de la clinique qui a accueilli des milliers de patients et de visiteurs.
    L’entrée de la clinique qui a accueilli des milliers de patients et de visiteurs. Archives Centre Presse Aveyron - José Antonio Torres
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Salima Ouirni

Commencé en 2017, le chantier de l’ancienne clinique Saint-Louis a connu de nombreuses péripéties, dont la dernière est une affaire de démolition de murs, qui devrait trouver une issue le 1er février, devant le tribunal de Rodez.

On dit le bâtiment squatté, laissé à l’abandon. De l’extérieur, tout conforte les rumeurs sur l’ancienne clinique Saint-Louis, en travaux depuis novembre 2017. Six ans après, le chantier est toujours au ralenti. Il s’est même déporté devant le tribunal judiciaire de Rodez qui devrait trancher, le 1er février, un différend lié à une démolition de murs porteurs.

Une future résidence seniors

Le projet qui doit devenir une résidence pour les seniors (pour les plus de 70 ans et en situation d’autonomie) n’en finit plus de piétiner, comme si le personnel soignant de l’ancienne clinique, qui avait mené plusieurs grèves contre sa fermeture, lui avait jeté un sort. Dès le début, le projet a eu du mal à démarrer, car il ne trouvait pas sa clientèle.

À l’époque, Paul Bayle le maître d’ouvrage (avec Sauveur Ferrara) était porteur d’un projet aussi innovant qu’original. Depuis, ils ont été concurrencés sur le Grand Rodez. Pour rappel, les appartements devaient être livrés en 2019, dans un premier temps. Mais selon Paul Bayle, "la société SFS assurance pour la garantie financière d’achèvement des travaux a déposé le bilan". Le temps d’en retrouver une autre, la Covid a fait son apparition, remettant une couche supplémentaire de retard.

"Créer des plateaux"

Une fois la partie nettoyage et désamiantage terminée, Paul Bayle devait s’attaquer à la démolition des murs à l’intérieur pour "créer des plateaux". Survient cette destruction de mur porteur, fragilisant l’édifice comme en témoignent les stigmates extérieurs, qui a incité Paul Bayle à porter l’affaire en justice. L’affaire trouvera-t-elle une issue ce 1er février devant le tribunal judiciaire ?

En tous les cas, les porteurs du projet l’espèrent. Car si les menuiseries sont bien avancées, il reste tellement à faire avant que les futurs résidents ne puissent prendre possession de leurs appartements. Sur les 49 acheteurs, 23 se sont désistés pour l’instant.

Pour mémoire, ce projet, boulevard d’Estourmel, était évalué, à l’origine (en 2016) à 7 M€. Une deuxième tranche de 69 logements devait être lancée, sur une deuxième aile, en plus de l’actuelle. Paul Bayle devait aussi construire une résidence "seniors" à Decazeville, à la place de l’hôtel de France. Un projet suspendu pour l’instant. Un troisième projet devait être réalisé à Millau. Ce dernier a tout simplement été abandonné.

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