La Laissagaise Pauline Combret, installée à Vichy : "L’Aveyron, on retournera y vivre"

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  • Mariée en juillet 2022, Pauline Combret est maman depuis décembre dernier. Mariée en juillet 2022, Pauline Combret est maman depuis décembre dernier.
    Mariée en juillet 2022, Pauline Combret est maman depuis décembre dernier. Ezilda Pélissier
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Emmanuel Pons

Consultante média pour Prisma, la Laissagaise Pauline Combret, installée en famille à Vichy, travaille entre Paris et Clermont-Ferrand.

On voulait que notre enfant soit Aveyronnais. Avec mon mari, on y tenait !", insiste la Laissagaise Pauline Combret qui, installée en famille dans l’Allier, a donc choisi de donner la vie dans son département. "On est revenus trois semaines avant le terme et on s’est posés à Vimenet. Tout le monde était là pour accueillir notre fils", se réjouit-elle. Et le petit Malo a ainsi vu le jour en Aveyron, le 13 décembre 2023. L’Aveyron où Pauline et Boris ont aussi choisi de se marier, en juillet 2022, sur le magnifique site des Terrasses de Majorac, sur la commune de Bozouls.

Boris Combret, rencontré à Gillorgues

"Nos sœurs sont amies", explique Pauline Combret qui a rencontré Boris, son futur mari lors d’un bal de village, à Vimenet, alors qu’elle avait quinze ans. Mais leurs chemins se séparent quand elle s’installe à Pau et que lui part pour l’Irlande. "Puis on s’est retrouvés, sept ans plus tard, au mariage de deux amis aveyronnais, à Gillorgues. Et on s’est mariés en juillet 2022."

Son département qui reste son refuge, elle qui a beaucoup bougé avant de se poser dans la paisible ville de Vichy.

Depuis Laissac puis Sévérac-l’Église où elle a grandi en passant par le Canada, Pau, Paris et l’Australie…

Née à Rodez en 1991, la petite Pauline Garrigues fait ses premiers pas à Laissac avant que ses parents – son père chauffeur routier indépendant et sa mère comptable au centre social – ne s’installent à Sévérac-l’Église.

Après l’école primaire, elle rejoint le collège Saint-Jo de Rodez. Et décroche son bac éco au lycée Foch. "Je garde de ces années un très bon souvenir. C’était une super scolarité."

"La vie parisienne, c’était génial !"

La jeune femme enchaîne avec Tech de Co à Figeac avant de se diriger vers une école de commerce. "J’ai eu mes écrits à Toulouse puis j’ai fait le tour des écoles pour passer mes oraux. Il y avait Montpellier qui n’était pas trop loin. La Rochelle avec l’océan, Chambéry pour la montagne… Finalement, j’ai choisi Pau où j’avais l’océan et la montagne à proximité." Elle y passe sa licence et poursuit par deux années d’apprentissage avant de s’envoler pour six mois de stage au Canada jusqu’en décembre, et de revenir à Pau en janvier 2013.

Elle poursuivra à Paris, dès juillet, par un master 1 et 2 en apprentissage dans le service marketing et communication de Suez Environnement. "La vie parisienne, c’était génial !", s’enthousiasme Pauline Combret.

D’abord logée chez un contact aveyronnais, elle s’installe finalement à Neuilly, en août, dans l’appartement d’une connaissance "grâce au réseau", souligne-t-elle. Le fameux réseau aveyronnais qui tend la main, notamment, aux jeunes Rouergats qui montent à la capitale.

"On était un super groupe, à l’école, à Paris. Deux super années, on sortait beaucoup. On s’est régalés !"

Envie de voyager

Au bout de son apprentissage, elle enchaîne avec un CDD de sept mois. "Ça a été une super expérience au service marketing et communication pour les supports internes et externes de Suez.". Mais au terme de son CDD, la Laissagaise, qui a alors 24 ans, a envie de repartir à l’étranger. "Je me suis dit que la vie professionnelle allait encore être assez longue et que c’était le bon moment pour faire une année de césure." Et voilà donc l’Aveyronnaise qui s’envole, pour une année, en Australie. Avec un visa spécial, le PVT – programme vacances travail – qui lui permet de faire du tourisme mais aussi d’avoir un job pour gagner un peu d’argent. "Je connaissais des gens, là-bas, qui m’avaient dit qu’on pouvait trouver des petits boulots bien payés." Elle en profite pour faire un saut par la Nouvelle-Calédonie pour voir son cousin. "J’ai profité de la plage et du sable blanc pendant trois mois", sourit-elle. Suivront Bali, la Thaïlande… Avant un retour en France, à Toulouse, où elle décroche un poste dans une filiale d’Airbus, dans le marketing et la communication. "J’y suis restée seulement une année parce que le terrain me manquait. Une amie m’a alors conseillé de chercher dans le digital. Et je me suis mise à vendre de la pub pour Air France, la SNCF, Peugeot, Ikea… pour des sites internet et les téléphones mobiles. J’ai fait ça deux années avant d’entrer chez Mozoo, à Paris, puis chez Prisma Media", explique Pauline Combret. Aujourd’hui, directrice de clientèle, consultante en stratégie de communication, elle travaille trois jours par semaine à Paris et deux jours à Clermont-Ferrand"

Si la petite famille est installée depuis peu à Vichy, Pauline et son mari Boris n’excluent pas de revenir dans leur département. "On adore l’Aveyron. On retournera s’y installer !"

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