Prix du gaz : pourquoi votre facture ne devrait finalement pas flamber en juillet 2024

  • Les factures de gaz ne devraient finalement pas flamber au mois de juillet.
    Les factures de gaz ne devraient finalement pas flamber au mois de juillet. Illustration - Pixabay
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La baisse du prix du gaz qui permet aux consommateurs de comparer les offres des fournisseurs, amorcée fin 2023 se confirme pour le mois de mars, a annoncé mardi 13 février la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Malgré la flambée du tarif de distribution de gaz naturel de GRDF au 1er juillet prochain, les Français ne devraient donc pas voir leur facture augmenter.

Un léger rayon de soleil pour le pouvoir d'achat des Français. En ce début de mois de février 2024, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait annoncé une augmentation du tarif d’utilisation des réseaux de distribution de gaz naturel de GRDF, qui représente environ un tiers de la facture hors taxes, de 27,5 % en moyenne au 1er juillet 2024. 

Selon le régulateur, cette hausse devait se traduire par un alourdissement moyen des factures de 5,5 % pour les clients se chauffant au gaz et de 10,4 % pour ceux utilisant uniquement le gaz pour leur eau chaude sanitaire et/ou la cuisson.

Une baisse des cours du gaz entamée fin 2023

Il n’en sera finalement rien puisque cette même Commission de régulation de l’énergie a annoncé mardi 13 février que, selon ses projections, la baisse des cours du gaz entamée depuis la fin de l’année 2023 devrait intégralement compenser cette hausse. Ainsi, au 1er juillet 2024, le prix du gaz ne devrait pas augmenter souligne Capital.

Le gendarme de l'énergie anticipe un prix repère du gaz - l’outil indicatif servant de boussole tarifaire aux ménages - à 120 € par mégawattheure pour juillet 2024. Soit un niveau légèrement inférieur - de 6 € - à celui constaté en décembre 2023, et même à celui du bouclier tarifaire qui protégeait les ménages au plus fort de la crise énergétique (125 €).

Des estimations à considérer avec précaution

Le gendarme de l’énergie reste néanmoins prudent dans ses prévisions rappelle Merci pour l'Info. "Ces estimations du prix repère de vente de gaz sont à considérer avec précaution, la composante de "coût d’approvisionnement" ne sera définitivement connue qu’un mois avant livraison, elle s’appuie à ce stade sur des prévisions", indique-t-il dans son communiqué.

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