"Ils tirent ! Ils tirent !" : horreur à Montpellier, il tue sa femme et se tire une balle dans la tête devant le tribunal, ce que l'on sait

  • Le drame s'est déroulé sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier.
    Le drame s'est déroulé sur le parvis du tribunal judiciaire de Montpellier. Capture d'écran - Google Street View
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Les faits se sont déroulés ce mardi 20 février en début d'après-midi.

"Il y a des cadavres devant le tribunal, ils tirent ! Ils tirent !"

Recueilli par Midi Libre, le témoignage de Farida, qui était ce mardi 20 février en début d'après-midi devant le tribunal de Montpellier traduit ce que tout le monde a cru sur l'instant : "Un attentat".  Tout le monde entend les deux détonations, tout le monde voit les deux corps tomber, un homme et une femme, chacun une balle dans la tête. Tout le monde fuit, se réfugie qui derrière une voiture, qui dans le tribunal, chacun où il peut.

Mais une autre témoin, Emilie donne un détail troublant, parlant de l'homme : "Il s'est tiré une balle dans la tête". Ce que confirme une avocate, elle aussi témoin de la scène : "Je pense qu'il devait l'attendre. Dès qu'elle s'est avancée, il s'est approché et il lui a tiré à bout portant dans la tête. Il y a eu de suite une énorme flaque de sang, le bruit, les cris".

Un couple divorcé depuis 2016

La panique. D'importantes forces de l'ordre sont sur le terrain, sécurisent le périmètre autour du tribunal, alors que les secours ne peuvent que constater le décès de l'homme et de la femme. Un couple divorcé depuis 2016, dira ensuite le procureur de la République, Fabrice Belargent, lors de sa conférence de presse, un peu plus de deux heures après le drame.

Selon lui, l'homme avait 72 ans et la femme 66. Ils avaient rendez-vous au tribunal avec le juge des affaires familiales pour la répartition des biens patrimoniaux après leur divorce. L'homme, qui n'a pas d'antécédents judiciaires, aurait attendu sa femme près du sas de sécurité à l'entrée du tribunal et l'aurait abattue avant de retourner son arme contre lui, une dizaine de secondes plus tard.

Une cellule psychologique a été mise en place pour les témoins de la scène et le personnel du tribunal.

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