Originaire d'Asprières, Margot Malaret : "Jamais déçue par un Aveyronnais dans les affaires"

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  • Margot Malaret a "de beaux souvenirs" avec mamie Monique et papy Claude dans la maison familiale de Galgan. Margot Malaret a "de beaux souvenirs" avec mamie Monique et papy Claude dans la maison familiale de Galgan.
    Margot Malaret a "de beaux souvenirs" avec mamie Monique et papy Claude dans la maison familiale de Galgan. Reproduction L'Aveyronnais
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Propos recueillis par Rui Dos Santos

Née certes à Figeac, le 2 mars 1995, mais originaire d’Asprières, la terre des racines paternelles, cette chef d’entreprise a ouvert Maja, agence immobilière qui lui ressemble, en mai 2021, en plein cœur de Toulouse, dans le quartier des Carmes, avec, aujourd’hui, un effectif de cinq salariées. Elle vient de compléter son offre avec un service de conciergerie de courte durée, géré par Emma.

Un lieu emblématique

Le château de Bournazel où j’ai travaillé l’été lors d’un job étudiant. En plus d’être des personnes avec de belles valeurs, Gérald et Martine Harlin, les propriétaires, sont de vrais passionnés, qui ont su faire revivre ce château typique de la Renaissance. Mais aussi ses jardins "à la française" qui, à eux seuls, valent le détour.

Un souvenir fort

Quand j’ai conclu la vente de l’ancien presbytère à Salles- Courbatiès, entièrement rénové avec le respect de ce qu’il était Il se peut que, dans la phase de négociation, j’ai parlé aux acquéreurs des quelques paysages et bonnes tables qu’offre l’Aveyron. Vous dire si c’est ça qui les a convaincus, je n’en suis pas certaine mais ils sont aujourd’hui adoptés... Et réciproquement.

Un rituel, une habitude, quand vous êtes en Aveyron

J’ai l’immense chance de continuer à côtoyer la cuisinière du restaurant Ginestet à Montbazens : ma grand-mère maternelle. Alors si j’ai besoin de tout couper, après une grosse semaine, c’est soupe au fromage au coin du feu dans la ferme familiale, avec mon grand-père, son meilleur critique, bien que peu difficile... Ou trop bien habitué. Rien de plus précieux mais pas sûre de partager l’adresse !

La carte postale idéale

La vue d’un des nombreux chemins à découvrir dans notre région. Comme celui de Saint-Roch, avec ma sœur Agathe et moi, à cheval, au grand galop, forcément en train de rire. Elle est aussi mon meilleur conseil quand je perds "le chemin". Une parenthèse dans nos quotidiens respectifs bien chargés qu’il faudrait retrouver. Je ne prends malheureusement plus vraiment le temps depuis que je suis entrepreneure. à remédier !

Une devise

(Sans hésitation) "On n’a rien sans rien". Je la dois à mes parents, tous deux entrepreneurs aveyronnais, pour qui j’ai une admiration sans limite. J’espère un jour pouvoir leur rendre tout ce qu’ils ont fait pour moi. J’y travaille. Avec mon compagnon et ma sœur, ils sont mes piliers.

Un plat et/ou un vin pour lequel vous craquez

Étonnamment, c’est une adresse toulousaine puisque c’est le restaurant "Ô P’tit Zinc", place des Carmes, à Toulouse. Quand je me rends chez les Rieucau, les patrons originaires de l’Aveyron, de Villecomtal plus précisément, entre deux rendez vous le midi, l’humour de Pascal et la gentillesse d’Emmanuelle, j’ai vraiment l’impression de rentrer à la maison, entre deux embouteillages toulousains, autour d’un veau-aligot.

Une fête de village

Comme ça, sans réfléchir, je pense à celle d’Almont-les-Junies. Pour moi, c’est celle qui se démarque le plus dans l’esprit festif. J’en garde de bons souvenirs.

Un coup de cœur

Je vais m’adresser aux restaurateurs d’ici et d’ailleurs, mais aussi aux particuliers, en recherche de produits du terroir, en parlant de ceux de "La table de Solange" à Cassagnes-Bégonhès : viande de porc, boucherie, charcuterie, fromages… Une entreprise familiale qui sait prendre soin de nos estomacs. Donc, en bonne Aveyronnaise, mon coup de cœur.

Une conviction

"Aveyron, vivre vrai". On peut interpréter la marque du département de bien des façons. Je n’ai jamais été déçue d’un Aveyronnais dans les affaires. Quand on se serre la main, ça vaut tous les contrats et mes collaboratrices toulousaines n’en reviennent pas de voir à quel point nos origines sont fédératrices (même si on a aussi notre réputation…). Alors, Aveyronnais de Toulouse ayant un projet immobilier, vous savez qui appeler. Je crois que je peux conclure là-dessus (éclats de rire).

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