"Comme un bruit de mitraillettes" : effrayés, des élus sautent par la fenêtre après des jets de pétards en plein conseil municipal

  • Les élus ont cru à un attentat.
    Les élus ont cru à un attentat. MAXPPP - Bruno Levesque
Publié le , mis à jour

Des élus du conseil municipal de Challes, dans la Sarthe, ont tenté de s'échapper par la fenêtre pensant à un attentat. 

Les faits se passent dans la Sarthe, dans la petite commune de Challes, située près de Mans et remontent au 29 février soir.

Ce soir-là, les élus de la commune se réunissent comme chaque mois en séance de conseil municipal pour travailler et voter les dossiers ayant attraits à la vie de la commune. Sauf, qu'en fin de soirée, la séance de travail a tourné court, comme le rapporte nos confrères de La Maine Libre.

"Ils ont vraiment cru que c'était un attentat"

Il est 21 h 30, quand soudain, un bruit retentit provenant du hall d'entrée situé derrière la porte où se trouvent les onze élus siégeant autour de la table. "Comme un bruit de mitraillettes". Pris de panique, trois élus effrayés aussi par la fumée générée par la fumée du jet des pétards, décident de sauter par la fenêtre. "La fumée, c’était énorme. Elle est entrée dans la salle du conseil. Il y a trois collègues qui ont vraiment cru que c’était un attentat, et qui ont sauté par la fenêtre", explique Yannick Livet, adjoint au maire de Challes, au micro de RMC.

Une enquête pour "violences volontaires" ouverte

Si l'issue est heureuse pour deux élus qui ont chuté sur la pelouse, la troisième, une dame âgée d'une quarantaine d'années, a été plus sérieusement touchée. La malheureuse est, elle, tombée dans l'escalier de la cave situé en contrebas de la fenêtre. Souffrant de plusieurs fractures, elle a été hospitalisée. 

Une mystérieuse lettre anonyme

Une enquête est ouverte pour "violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique". Le lendemain, un courrier anonyme a été retrouvé dans la boîte aux lettres de la mairie sur lequel était écrit : "Je suis le roi du cache-cache, vous n’avez pas su me trouver". Ça nous a confortés dans cette idée que c’était vraiment un acte de malveillance"...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?