Météo : 3,3°C au-dessus des normales, une chaleur exceptionnelle enregistrée cet hiver, en Europe

  • Des températures records, jusque dans les océans.
    Des températures records, jusque dans les océans. Pixabay - Illustration
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L'observatoire européen Copernicus a publié de nouvelles données concernant l'hiver météorologique en Europe et dans le monde. Sur le Vieux-Continent comme dans les océans, les chiffres sont encore préoccupants.

Copernicus n'y est pas passé par quatre chemins au moment de faire son bilan de l'hiver météorologique, qui s'est étendu de décembre à février. Il a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde. Et l'Europe a été particulièrement impactée...

+3,3°C

S'il y a un chiffre qui peut pointer du doigt cette anomalie à laquelle fait face le Vieux-Continent, c'est ce +3,3°C : il s'agit de l'écart entre les températures observées cet hiver en Europe et la moyenne des hivers entre 1991 et 2020. Les parties centrale et orientale du continent ont été les plus impactées par ces mercures anormaux, comme le fait savoir Copernic.

February #Temperature highlights from the #CopernicusClimate Change Service (#C3S).

Last month was:

\ud83c\udf21 the warmest February on record globally;
\ud83c\udf21 1.77°C warmer than an estimate of the pre-industrial average February temperature.

For more information \ud83d\udc49https://t.co/yNuvIPky9B pic.twitter.com/VUXvyBzYEF

— Copernicus ECMWF (@CopernicusECMWF) March 7, 2024

Février historique

Toujours au rayon des statistiques étant entrées dans l'histoire, le mois de février a enregistré une température de l'air de 13,54°C en moyenne. C'est 0,12°C que le record précédent, qui datait de février 2016. Il s'agit, ainsi, d'un neuvième record mensuel d'affilée.

Les océans extrêmement chauds

Autre donnée soulevée par Copernicus : la température des océans. À la surface des mers, elle est de 21,06°C en février, le chiffre excluant les zones proches des pôles. C'est un nouveau record absolu, là aussi enregistré durant le mois de février 2024. En effet, il a dépassé le précédent record de 20,98°C établi en août 2023. 

Après El Niño, La Niña ?

Comme l'avait expliqué l'Organisation météorologique mondiale il y a quelques jours, le phénomène El Niño, qui a atteint son pic en décembre et fait grimper les températures, pourrait être suivi par La Niña. C'est tout simplement le scénario inverse, qui fait baisser les températures du globe. 

Toujours selon cette même OMM, il est possible qu'elle intervienne "plus tard" cette année, et notamment après une période entre avril et juin, jugée "neutre", autrement dit sans l'un ni l'autre de ces deux phénomènes.

"À moins que nous parvenions à stabiliser ces concentrations..."

Directeur du service sur le changement climatique de Copernicus, Carlo Buontempo a fait une analyse de la situation et s'est quelque peu projeté : "À moins que nous parvenions à 'stabiliser' ces concentrations, nous ferons inévitablement face à de nouveaux records mondiaux de température et à leurs conséquences". 

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Les commentaires (1)
RienCompris Il y a 1 mois Le 08/03/2024 à 09:13

De toute façon l'activité humaine produit de l'énergie, donc de l'énergie qui contribue au réchauffement climatique. A moins de revenir au moyen âge, ceci est irréversible.