Adolescente passée à tabac devant son collège : victime, aveux, mises en examen… le point ce samedi

Publié le , mis à jour

En fin d’après-midi, mardi 2 avril 2024, Samara, collégienne de 13 ans, avait été violemment agressée par trois mineurs. Le point, ce samedi.

Samara, adolescente de 13 ans scolarisée au collège Arthur-Rimbaud de Montpellier, avait été violemment agressée par trois mineurs, avant de tomber dans le coma. Le point sur cette affaire, quatre jours après les tristes faits.

Comment va Samara ?

Violemment agressée par trois mineurs, Samara était tombée dans le coma après ce passage à tabac, survenu en fin d’après-midi, mardi 2 avril 2024. Si elle en était sortie le lendemain, sa mère, Hassiba, avait affirmé à nos confrères de BFM TV qu’elle restait "traumatisée". Selon Le Métropolitain, qui cite l’AFP, la victime a pu être brièvement auditionnée sur son lit d’hôpital, au CHU de Montpellier, dans la soirée du 4 avril.

Quel sort pour les trois agresseurs ?

Ce sont trois mineurs qui sont soupçonnés d’avoir violemment agressé Samara, mardi. Une jeune fille de 14 ans et deux garçons de 14 et 15 ans ont, d’abord, reconnu "leur implication dans le cadre de l’agression, et chacun admet avoir porté des coups à la collégienne", annonçait le parquet de Montpellier, cité par Franceinfo.

Selon nos confrères, le trio a été mis en examen du chef "de tentative d’homicide volontaire sur mineure de 15 ans", et placé sous contrôle judiciaire. Il est également interdit aux trois adolescents "d’entrer en relation avec la victime, de se rendre au collège et de détenir ou porter une arme".

Le parquet montpelliérain a d’ailleurs ajouté que le mineur de 15 ans avait déjà été mis en examen pour des faits antérieurs, en l’occurrence des "violences sur mineure de 15 ans n’ayant pas entraîné d’ITT".

Harcèlement, insultes sur les réseaux…

Lors de sa garde à vue, l’adolescent de 15 ans a reconnu avoir porté des coups sur Samara durant ces derniers mois, confirmant les faits de harcèlement évoqués par la victime et sa mère. Le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent, avait parlé, pour sa part, d’un déferlement de violence découlant d’invectives entre différents élèves sur les réseaux sociaux.

Le recteur de la Grande Mosquée a réagi

Vendredi, le recteur de la Grande Mosquée de Paris avait "condamné fermement l’agression inexcusable dont Samara a été victime". "La violence est formellement prohibée et l’essence même de notre foi réside dans la paix", avait poursuivi Chems-Eddine Hafiz, apportant son soutien à la mère de Samara. La maman avait évoqué l’hypothèse d’un conflit autour de la tenue de sa fille et la pratique de la religion, et également affirmé qu’une autre élève du collège qualifiait son enfant de "mécréante".

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Les commentaires (2)
Milsabords Il y a 23 jours Le 06/04/2024 à 14:26

Pour Marx l'opium du peuple était la religion, si l'on rajoute les réseaux, la désinformation, l'inculture, la fumette et la bêtise nous sommes bien en 2024...

Palourde Il y a 23 jours Le 06/04/2024 à 13:52

Il est grand temps de vraiment faire appliquer la justice dans se pays si on peut encore l'appeler ainsi !!