Entre convivialité et sport, la Verrieroise couronnée de succès

  • Un parcours accessible à tous a ajouté de la convivialité à l’épreuve.
    Un parcours accessible à tous a ajouté de la convivialité à l’épreuve. Maxime Cohen
  • Un ravitaillement "local" à La Glène.
    Un ravitaillement "local" à La Glène.
  • Arnaud Trémolet a pris la parole.
    Arnaud Trémolet a pris la parole.
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COHEN Maxime

La première de la randonnée cycliste de Verrières affichait complet samedi 6 avril.

Pour la performance et la compétition, ce n’était pas la bonne adresse. La Verrieroise, première randuro (pour rando enduro, NDLR) de la commune de Verrières, se voulait à l’opposé de cela. Et c’est ce qui a séduit les 180 cyclistes, venus ce samedi animer les chemins autour du village. "On ne s’attendait pas à autant de monde", sourit d’ailleurs Thomas Pons, membre de l’équipe d’organisation.

Au programme, deux parcours, un de 20 km et l’autre de 40 km, avec près de 1 300 mètres de dénivelé pour la seconde distance. Tout le peloton s’élance sur les mêmes chemins, sur une première boucle commune. Une première montée sur des monotraces nettoyés pour l’occasion, des passages en forêt avant une belle descente, sans grande difficulté vers le centre névralgique de l’événement, pour prendre des forces, avant d’entamer les choses sérieuses.

La principale difficulté arrive, une fois la route quittée pour rejoindre Conclus. Le raidard fait sourire les cyclistes assistés d’une batterie qui doublent leurs homologues en "musculaire", qui forcent à chaque coup de manivelle. Le jeu en vaut la chandelle. Une fois le sommet atteint, retour sur des pistes roulantes en lisière de champs avant de retrouver la belle surprise du parcours : le ravitaillement gaulois.

Astérix, Obélix et consorts ont sorti plancha pour les farçous et crêpière et charcuterie locale pour limiter les hypoglycémies pour la suite du parcours. Une bonne surprise pour les cyclistes qui prennent le temps, avant de rejoindre La Glène et séparer les deux pelotons. Ceux qui ont fait le choix de la plus petite des distances poursuivent la descente qui serpente en forêt, les autres vont vite évacuer ce qu’ils viennent d’ingurgiter dans la montée vers Coursac, Molières, deux coups de cul pour aller vers Bécours et profiter de la dernière descente vers l’arrivée.

Le tout, pour une belle œuvre. Une partie des droits d’inscriptions a permis de reverser 800 € à l’Arsla (Association de recherche contre la maladie de Charcot), représentée par Arnaud Trémolet.

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